Revue de presse sur la Légion d’Honneur dans la Marne - articles- année 2021


La plupart des articles provient du journal « l’union » que nous remercions.

Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

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Revue de presse des années 2012 à 2016 ; Revue de presse de l’année 2017 ; Revue de presse de l’année 2018 ; Revue de presse de l’année 2019 ; Revue de presse de l’année 2020 ;

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« l’union » 211215a

VITRY-LE-FRANCOIS – HOMMAGE : La mémoire de Georges Matras honorée

 


Famille, amis et officiels ont salué la mémoire du Vitryat.

Proches et officiels se sont recueillis sur la tombe de l’illustre Vitryat décédé en avril 2020, au plus fort de la crise sanitaire. Un hommage lui a été rendu.

Merci à vous Georges pour l’exemple donné. » Les mots de Françoise Arvois, empreints de reconnaissance et de tendresse, ont résonné ce samedi dans le cimetière du midi. « Nous n’avons pu l’accompagner durant ses obsèques en raison de la crise sanitaire mais nous tenions à nous rassembler pour honorer sa mémoire » , confiait ainsi la présidente du comité de la Légion d’honneur de Vitry-le-François, avant de retracer son parcours, lui l’ami intime de son père, qui a toujours su veiller sur elle.

Prisonnier de guerre durant la Seconde Guerre mondiale et libéré en 1942, Georges Matras n’a eu de cesse d’œuvrer pour le collectif dès son retour dans la cité rose et ce jusqu’à la fin de sa vie. Titulaire de la médaille militaire, chevalier de l’ordre national du Mérite, il avait reçu la Croix de guerre 39/45 avec palme et la Croix du combattant 39/45.

Parmi ceux qui ont permis la reconstruction de la ville

Il avait également été fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur à l’Élysée en 1985 par son ami François Mitterrand, avant d’être promu officier en 2005. Une palme funéraire, portant inscription de l’appartenance à la Légion d’honneur, a ainsi été déposée sur sa tombe. « En hommage au grand monsieur que vous êtes » , a confié, émue, Françoise Arvois.

« Nous rendons aujourd’hui hommage à une des personnes qui ont permis la reconstruction de la Ville » , a salué quant à lui le maire, Jean-Pierre Bouquet, évoquant la « discrétion » de Georges Matras et le « respect » qu’il inspirait, tandis que le député Charles de Courson soulignait « l’engagement citoyen admirable » du Vitryat.


L’essentiel

 

Georges Matras
est fait prisonnier durant la Seconde Guerre mondiale. Il est envoyé au camp de Namur en Belgique.

Libéré en 1942
, il revient dans sa ville natale de Vitry-le-François et participe à sa reconstruction.

Devenu assureur
, il fonde la Fédération nationale des Anciens combattants et Prisonniers de guerre (ACPG) et devient conseiller municipal. Il fonde également le comité de coordination de Vitry et créé la zone artisanale et industrielle Vitry-Marolles.


Marie Charrier

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« l’union » 211207a

REIMS – RELIGION : La Légion d’honneur remise à Éric de Moulins-Beaufort

 


Mgr de Moulins-Beaufort a été nommé chevalier de la Légion d’honneur sur le contingent du ministère de l’Intérieur, à la mi-juillet. Archives L’union

Gérald Darmanin a remis lundi soir la Légion d’honneur à Éric de Moulins-Beaufort, à la tête du diocèse de Reims et des Ardennes, et président de la Conférence des évêques de France (CEF).

Une cérémonie discrète

Le ministre de l’Intérieur lui a remis cette décoration au siège de la CEF dans le VII e arrondissement de Paris, a-t-on appris auprès de l’entourage de Gérald Darmanin et de la CEF, confirmant une information du quotidien La Croix.

Le ministre de l’Intérieur a salué « le courage et la détermination » d’Éric de Moulins-Beaufort, un homme « de conviction et de dialogue », « face aux difficultés qu’a rencontré l’Église concernant les actes de pédophilie ».

Une cérémonie discrète, selon « le souhait des deux parties », a précisé la CEF. La date et la remise par le ministre étaient prévues depuis « fin août ».

La CEF est l’une des deux instances de l’Église catholique à avoir commandé le rapport de Jean-Marc Sauvé sur la pédocriminalité depuis les années 1950, dont la publication en octobre a provoqué une onde de choc dans l’institution.

Au lendemain de la publication des conclusions, Éric de Moulins-Beaufort avait créé la polémique en affirmant que le secret de la confession était « plus fort que les lois de la République », ce qui lui avait valu d’être convoqué par le ministre de l’Intérieur pour s’en expliquer. Il avait ensuite reconnu une « formulation maladroite ».

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« l’union » 211206a

VITRY-LE-FRANCOIS : Le principal mis à l’honneur pour son engagement

 

 

Principal du collège Gisèle-Probst, autrefois dit du Vieux-Port, depuis 2017, Charles Stoflique a été récompensé par le comité de la Légion d’honneur.

C’était vendredi en marge d’une cérémonie où la préfète de Région, Josiane Chevalier, a dévoilé la plaque en l’honneur de Gisèle Probst, « une grande dame qui a donné l’exemple. Elle n’a jamais sombré et a toujours résisté », résumait Françoise Arvois, présidente dudit comité.

Le principal a reçu une médaille gravée pour le travail mené pour valider le changement de nom de l’établissement. « On n’est jamais seul dans une telle aventure. Elle se poursuit avec le devoir de mémoire que cette dame, grande résistante, a incarné », a commenté Charles Stoflique partageant sa récompense avec ses équipes.

 

 

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« l’union » 211203a

VITRY-LE-FRANCOIS – SERMAIZE-LES-BAINS – DECORATION : Pierre-Marie Delaborde doublement décoré en janvier

 


Le Sermaizien recevra les insignes d’Officier de l’Ordre national du mérite et la Croix du combattant volontaire.

Seize ans jour pour jour après avoir été fait chevalier de l’ordre national du Mérite dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville de Sermaize-les-Bains, Pierre-Marie Delaborde recevra les insignes d’officier samedi 29 janvier 2022.

Une nouvelle fois, il sera parrainé par le général Jean-Marie Lemoine et décoré pour son engagement au service d’une association mémorielle, à savoir le Souvenir français où il occupe depuis plusieurs années les postes de délégué général du Souvenir Français de la Marne et président du comité cantonal de Sermaize-les-Bains.

Douze opérations extérieures

La cérémonie sera également l’occasion de lui remettre la Croix du combattant volontaire avec la barrette « Missions extérieures ». « C’est un honneur de recevoir cette distinction du ministère des Armées. Je suis honoré et heureux » , confie le principal intéressé, qui a servi son pays durant 42 ans et participé à 12 opérations extérieures, en centre-Europe et en Afrique.


La Croix du combattant volontaire, un premier pas vers la Légion d’honneur

 

La Croix du combattant volontaire est une décoration militaire attribuée à des membres de la réserve opérationnelle sur acte de volontariat spécifique pour avoir participé à une opération extérieure (OPEX). Elle est considérée comme un titre de guerre et une référence privilégiée dans l’étude des dossiers de proposition aux ordres nationaux, comme la Légion d’honneur.

Marie Charrier

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« l’union » 211127b

REIMS - SÉPARÉS PAR LA GUERRE PENDANT 70 ANS – REPORTAGE : Deux amis ballottés par l’Histoire réunis à Reims pour un film

 


Le Rémois Roger Boulanger (à gauche) et Achille Muller, qui vit à Pau, très émus devant la cathédrale de Reims. Bernard Sivade

Grand-Croix de la Légion d’honneur, le colonel Achille Muller (à g.), 96 ans, et Roger Boulanger, chevalier de la Légion d’honneur, 95 ans, au musée de la Reddition, à Reims, où Roger vit. Le musée est d’ailleurs installé dans une partie du lycée Roosevelt, anciennement lycée technique, où il a enseigné l’allemand pendant vingt ans.


Roger Boulanger et Achille Muller, main dans la main au pied de la cathédrale de Reims, devant la plaque commémorant la réconciliation franco-allemande, le 8 juillet 1962. Photos Bernard Sivade

Olivier Hennegrave et Cheikh Sakho, jeudi au musée de la Reddition.

Ils sont amis d’enfance mais la Seconde Guerre mondiale les a séparés pour des décennies. Roger Boulanger a connu les camps nazis tandis qu’Achille Muller participait à la libération de la France.
Sans nouvelles l’un de l’autre jusqu’en 2016, ils se sont retrouvés jeudi à Reims pour les besoins d’un documentaire.

Une histoire hors du commun. Deux lignes de vie parallèles, puis diamétralement opposées, séparées par la guerre et reliées par le hasard, 70 ans plus tard. Le destin de Roger Boulanger et Achille Muller fait l’objet d’un film, dont le tournage vient de s’achever à Reims.

Main dans la main, au pied de la cathédrale de Reims, devant la plaque commémorant la réconciliation franco-allemande. Les yeux de Roger et Achille s’embuent, avant que les deux nonagénaires ne s’étreignent. Près de l’Ange au Sourire, les deux amis retrouvent le leur. Se remémorent-ils leurs parties de foot 90 ans plus tôt ? Leurs premiers flirts ? L’étreinte se finit en francs éclats de rire. Sur l’échelle de Richter de l’émotion, la séquence tournée jeudi à Reims, atteint 9 sans difficulté. Roger Boulanger, installé à Reims depuis les années 50, et Achille Muller, venu de Pau, à l’autre bout de la France, partagent leur bonheur de se retrouver. « Cela me fait énormément plaisir de le revoir, car ça n’arrive vraiment pas souvent… » , glisse Roger.

Pendant des décennies, on peut même dire que ce n’est pas arrivé du tout. La faute à la guerre, à l’Histoire, au manque de chance. Nés en 1925 et 1926 à Forbach (Moselle), fréquentant la même école et vivant dans la même rue, les deux amis auraient pu ne jamais se quitter. Mais en 1940, la Moselle revient à l’Allemagne. Les jeunes sont obligés d’adhérer aux Jeunesses hitlériennes, puis de s’engager dans la Wehrmacht : 130 000 partiront sur le front à l’est. Mais 10 000 refuseront leur incorporation dans l’armée allemande et fuiront. Avec des réussites diverses.

Les trajectoires similaires des deux amis divergent à partir de là. En 1942, Achille, l’aîné, traverse la France et l’Espagne à vélo, rejoint Gibraltar puis Londres en bateau, combat les Nazis, participe à la libération de la France. Il finira colonel, Grand-Croix de la Légion d’honneur et légende vivante chez les parachutistes. Son cadet d’un an fuit, lui, en 1943 vers la Suisse, qui le renvoie de force en Allemagne, où il est arrêté, incarcéré, puis envoyé en camp de concentration.

Le froid, la faim, les coups

« Après six mois de prison à Sarreguemines, on nous a transférés comme du bétail au Struthof, en Alsace , témoigne-t-il, la voix claire et le souvenir précis. Je reverrai toujours les portes du camp, les barbelés. Je m’en souviens comme si c’était hier. On nous a balancés par terre. Nul ne pouvait savoir ce qui nous attendait ici… » Il raconte le froid, la faim, les coups. « Les Nazis voulaient nous casser physiquement, mais aussi psychologiquement, donc ils nous obligeaient à regarder les pendaisons, ou les détenus passés à tabac. Je me souviens d’un homosexuel roué de coups sous nos yeux. Le pauvre est mort un mois plus tard. »

Début 1944, Roger est transféré au camp de Flossenbürrg, en Bavière. « Une chance inouïe, car c’était une usine : on travaillait en atelier, à l’abri du froid. Et j’avais le droit de recevoir les colis de nourriture de ma mère. Même si les kapos m’en volaient pas mal, c’est ce qui m’a sauvé. » À la fin de la guerre, le camp est évacué et Roger réussit à s’échapper pendant la Marche de la mort. « J’ai croisé des Français du STO qui m’ont fait monter dans un camion militaire français. »

En 1945, les deux amis se retrouvent à Forbach. D’un côté le héros de guerre, de l’autre la victime de la déportation. « Achille a agi, moi j’ai subi. » Ce sont ces deux faces d’une même pièce, tournée dans tous les sens par l’Histoire, qui ont intéressé le réalisateur rémois Olivier Hennegrave et l’historien Cheikh Sakho, autant que « les conditions incroyables de leurs retrouvailles » , selon le documentariste. On doit celles-ci à Philippe Baijot, ancien patron du champagne Lanson, et elles ont eu lieu… 71 ans après la fin de la guerre. Pendant des décennies, chacun a en effet cru que l’autre était mort. Ainsi Roger, devenu professeur d’allemand à Reims, était convaincu qu’Achille était tombé en Indochine.

Diffusion en juin

Le coup de théâtre a lieu au milieu des années 2010, lors d’un cocktail chez Lanson. Roger Boulanger offre son livre autobiographique à Philippe Baijot, qui fut son élève dans les années 70, et qui se passionne pour l’histoire. Il le dévore et l’envoie à un ami en Bretagne. Or cet ami a lu de son côté l’autobiographie d’Achille. Chacun écrivant quelques lignes sur l’autre et sur Forbach, les deux lecteurs font le lien entre eux. Philippe Baijot raconte la suite : « Je suis venu chez Roger, qui m’a redit qu’Achille était mort. Je lui ai annoncé la bonne nouvelle ! Je revois encore l’émotion qui l’a submergé quand il a su qu’Achille était en vie… » À partir de là, Philippe Baijot s’est démené pour organiser leurs retrouvailles, qui ont eu lieu le 30 août 2016, lors du 72 e anniversaire de la libération de Reims. La conclusion de sept décennies de malentendus, mais aussi le point de départ du film à naître. Intitulé « Vivre malgré eux ! », ce documentaire de 52 minutes, qui sera diffusé en juin 2022 à la télévision, a germé ce jour-là dans la tête de ses auteurs. Ils ont ensuite tourné au domicile des deux amis, à Forbach, à Reims lors d’une intervention de Roger devant des élèves, puis au Struthof en 2017.

Quatre ans plus tard, ils viennent de se retrouver dans la cité des sacres pour filmer les dernières scènes, à la cathédrale et au musée de la Reddition, où la capitulation allemande fut signée le 7 mai 1945. De quoi ravir Roger Boulanger, qui souligne un ultime clin d’œil du destin : « Je suis heureux de revoir Achille ici, dans des lieux que je connais très bien… » Le musée occupe en effet une partie du lycée Roosevelt, anciennement lycée technique, où Roger a enseigné l’allemand pendant vingt ans. « La fin de la guerre a été signée en 45 et j’y suis arrivé en 1951. Je ne m’attendais pas à y revenir en 2021 ! » Mais dans ce roman qui s’étire sur presque un siècle, y a-t-il un seul chapitre auquel les deux amis pouvaient s’attendre ?


Deux Rémois à l’écriture et derrière la caméra

 

Chargées d’émotion, les retrouvailles, en 2016, d’Achille et Roger, ont tapé dans l’œil et dans le cœur d’Olivier Hennegrave et Cheikh Sakho, eux aussi bien connus à Reims. Le premier réalise, depuis 1993, des documentaires pour la télévision (F3, F5, C+, Arte, Planète, Voyage…). Curieux, il a abordé des sujets variés, dont le sport avec Yoann Diniz, le crime avec Mesrine, la musique, la nature… En marge du tournage, il se confiait sur ses racines, qui l’ont poussé vers ce nouveau sujet : « J’ai un arrière-arrière-grand-père mosellan qui était député protestataire, au Reichstag, dans les années 1870, donc je suis très touché par la question des Malgré-nous. »

Le poids de l’histoire touche aussi Cheikh Sakho, coauteur du film. D’abord professeur d’anglais, depuis peu docteur en Histoire diplômé de l’Urca, il se définit comme « un mémorien, passionné par tout ce qui touche à la mémoire » . Originaire de Dakar, il s’est démené, pendant douze ans, pour faire reconstruire le Monument aux héros de l’armée noire, au Parc de Champagne, inauguré par Emmanuel Macron en novembre 2018.


De Reims à Pau, cherche diffuseur et financeur…

 

Le Centre national du cinéma (CNC), en découvrant le projet, a eu ces mots : « Ce film doit exister ! » Pour autant, pas simple de le financer, ni de trouver une chaîne pour le diffuser. Côté télé, F3 a décliné, et une modeste chaîne lorraine a accepté, permettant au moins de lancer le tournage. Mais ce documentaire mérite une audience plus large. Des discussions sont en cours avec des chaînes nationales. Côté budget, les auteurs espèrent vivement le soutien des collectivités. Seule la région Grand Est a accepté pour l’instant. Ils misent beaucoup sur la Ville de Reims (une rencontre a eu lieu jeudi avec le maire) et sur le Département de la Marne, mais aussi sur les collectivités des Pyrénées-Atlantiques. En particulier la Ville de Pau, où réside Achille Muller, et que dirige François Bayrou. L’ex-ministre n’a (encore ?) rien promis. À noter que le film est accompagné par des partenaires privés, dont le champagne Lanson, qui lui a renouvelé cette semaine son soutien.

Guillaume Lévy

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« l’union » 211127a

VITRY-LE-FRANCOIS – SERMAIZE-LES-BAINS - DISPARITION : Alain Simon n’est plus

 


Alain Simon sera inhumé le lundi 29novembre à Sermaize-les-Bains.

L’Union nationale des combattants (UNC) de Sermaize et environs déplore le décès d’Alain Simon, marié et père de trois enfants.

Membre de l’UNC depuis 1973 et vétéran d’Afrique française du Nord (AFN), il fut blessé gravement en décembre 1961 par un tir d’artillerie du Front de libération national (FLN). Invalide de guerre, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Médaille militaire, de la croix de la Valeur militaire avec palme, du titre de reconnaissance de la Nation et de la médaille commémorative d’AFN avec agrafe « Algérie ».

Il gardera toute sa vie des séquelles physiques des blessures reçues.

La cérémonie religieuse se déroulera en l’Église « Notre Dame de la Nativité » à Sermaize-les-Bains, le lundi 29 novembre à 15 heures.

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« l’union » 211125a

EPERNAY – SEZANNE – ASSOCIATION : Serge Finck remercié pour cinquante années de travail

 


De nombreux élus et habitants ont assisté à l’assemblée générale, pour remercier Serge Finck du travail accompli. C.A.

C’est devant une assemblée fournie que le colonel Serge Finck a passé la présidence des officiers et sous-officiers de réserve au médecin-colonel Éric Bourgeois.

C’est une assemblée générale particulière et pleine d’émotion qui vient de se dérouler, salle du Prétoire : en effet, le colonel Serge Finck, après cinquante années de présidence de l’amicale des officiers et sous-officiers de réserve a présenté sa démission, remplacé par le médecin-colonel Éric Bourgeois.

Cette passation de pouvoir s’est faite en présence de nombreux élus : le sénateur René-Paul Savary, la conseillère départementale Danielle Bérat, les maires de Sézanne et d’Esternay, ou encore le conseiller municipal et correspondant de défense de Sézanne, Jean Agrapart. De nombreux camarades officiers, sous-officiers et leurs épouses étaient également présents.

Il y a 70 ans, comme l’a rappelé le colonel Finck, « une association d’officiers et de sous-officiers de réserve a été créée. Le commandant Gauvin en fut le premier président. En 1962, alors lieutenant, le poste de secrétaire étant vacant, j’y fus affecté d’office et en 1968, sans faire campagne, je suis élu à la présidence avec Jean-Claude Manciaux comme trésorier, Paul Marquet secrétaire, rapidement remplacé par mon fidèle camarade Jacques Hémard. »

Et de poursuivre avec d’autres souvenirs d’anecdotes : « J’ai vécu beaucoup de moments de joie, de gloire, de fatigue, de déceptions vite oubliées, je me rappelle des concours de tir, des rallyes où l’équipe sézannaise est devenue l’une des meilleures de l’Est de la France, des dîners annuels dans les restaurants alentours et souvent chez les camarades de la base d’Allemant et depuis 1999 chez le capitaine Jean-Claude Dufour à la Croix d’Or. »

Serge Finck est également revenu sur la conférence ouverte à tous, organisée en plus de l’assemblée générale par l’amicale depuis 1993. « Nous avons reçu de nombreux intervenants de choix, tel l’amiral Lacoste, patron du SDECE. Nous avons toujours attiré un large public avec des sujets d’actualité : les drones en 2006, le rafale en 2013, la cyberdéfence en 2017. »

Serge Finck a également souligné qu’il n’avait « jamais été seul. Monique, mon épouse, a toujours été à mes côtés, pour les préparatifs des repas amicaux, recueillant vos avis, partageant satisfactions et coups malheureux, car en 50 ans il y en a forcément. » Avec une grande émotion, le colonel a clôturé son propos : « Avec vous tous ici présents, les années ont vite passé. Mais 1968, c’est quand même un peu loin, le président a vieilli. Le colonel Bourgeois est jeune, il croit en la réserve et accorde beaucoup de son temps. Je vous demande de lui faire toute confiance. »

Avant quelques mots de conclusion par René-Paul Savary et Sacha Hewak, le colonel Gangloff résumait la carrière de Serge Finck, son amour pour la patrie et la République qui a commandé toute sa trajectoire : « Serge, tu es sorti sous-lieutenant de Saint-Maixant, tu as été grièvement blessé en Algérie, après 6 mois d’hôpital, tu as franchi les différents grades pour terminer colonel, tu as été nommé chevalier dans l’Ordre National du Mérite puis chevalier de la Légion d’Honneur. »
Une soirée pleine d’émotion et de remerciements pour le travail accompli par le colonel Finck, que l’assemblée a nommé président honoraire, et son épouse Monique ; de soulagement, également, de voir que cette vieille association va perdurer.

De notre correspondant Christian Adam

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« l’union » 211123a

EPERNAY – ASSOCIATION : Solidaires dans l’épreuve

 


Une minute de silence a été observée à la mémoire des légionnaires disparus.

« Plus que jamais, nous devons resserrer les rangs » , avait martelé le Colonel Jean-Pierre Prato lors de l’assemblée générale du Comité de la Légion d’Honneur en 2019. Lors de l’assemblée générale 2021 qui s’est déroulée ce samedi dans les celliers De Castellane, le président en exercice a évoqué l’effort considérable d’entraide qui a été mis en lumière lors du confinement. Cette période néfaste a malheureusement vu la disparition de plusieurs légionnaires auxquels un hommage particulier a été rendu par une minute de silence après l’énoncé de leurs noms : Auguste Héry, Joseph Luccini, Pierre-Yves Jardel, Juan Romero, Serge Faust.

Au chapitre des projets pour 2022, une visite du musée de la police de Paris et du musée Rodin, une conférence et une exposition à Epernay sur le centenaire de la Société des membres de la Légion d’Honneur.

A la suite du rapport financier du trésorier, Bernard Doucet, et de l’intervention d’Yves Ambel, président de la Section de la Marne de la Légion d’Honneur, le Comité est reconduit comme suit : président, Colonel (er) Jean-Pierre Prato, vice-présidents, James Guillepain et Bernard Doucet, également trésorier, secrétaire générale, Brigitte Prato, porte-drapeau, Guy Lallemant. Le Président annonce en outre que le Comité sera renouvelé en 2022.

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« l’union » 211112c

VITRY-LE-FRANÇOIS – HOMMAGE : La liberté célébrée

 


L’adjointe au maire Catherine Véga (à droite) aux côtés des écoliers chargés de fleurir les tombes de soldats morts pour la France.

Le maire Jean-Pierre Bouquet et le général Franck Nicol déposent une gerbe sur le parvis de la nécropole nationale.
  • Image taille réelle
  • Les cérémonies de commémorations pour le 103 e anniversaire de l’armistice du 11-Novembre 1918 se sont déroulées, jeudi, sous une brume matinale persistante.

    À Vitry-le-François, les Poilus ont été honorés en deux endroits : à la Nécropole nationale et devant le monument aux morts de la place Joffre. Les opérations ont été rehaussées de la présence du général de division Franck Nicol, commandant de l’entraînement et des écoles du combat interarmes, également commandant la base de Mourmelon-Mailly et délégué militaire départemental de la Marne.

    Les autorités civiles et militaires ont, comme à l’accoutumée, rallié les différents points de commémoration en défilant à travers la ville au rythme imposé par l’harmonie batterie municipale du Cercle des XVII.

    De nombreux citoyens sont venus assister aux dépôts de gerbes, auxquelles ont également pris part des écoliers vitryats.

    Les cérémonies ont pris fin en mairie avec une présentation du général Lemoine au sujet de l’exposition emblèmes et symboles de la Nation, organisée par le Comité de la Légion d’honneur vitryat et visible jusqu’au 18 novembre.

    Damien Engrand

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    « l’union » 211112b

    SOMME-SUIPPE – SOUVENIR : L’étonnante tombe oubliée

     


    Le monument aux deux colonnes est lentement tombé dans l’oubli.

    Deux monuments voient passer les années au cimetière de Somme-Suippe. Jamais la moindre fleur depuis bien plus d’un demi-siècle, pas même une visite… Qui les a remarqués ? Qui a prêté attention à la tombe qu’ils ornent et dont l’état de délabrement ne permet plus la lecture des épitaphes portées sur les deux colonnes ?

    C’est ici que reposent les Renard. Nés en Algérie, c’est suite à la Grande Guerre que Louis, Édouard, et leur père, Jules et leur père, Jules, ont été réunis au village. Louis Renard meurt en septembre 1914, au début de la Première Guerre mondiale. Il est blessé à Perthes-les-Hurlus, le 16 septembre et meurt le lendemain, dans les bâtiments de l’orphelinat (actuellement lycée agricole). Inhumé comme tous les premiers morts au front dans le cimetière civil, il y repose toujours. La concession a été achetée à perpétuité en 1923 par Jules, le père du jeune Louis. Il viendra se recueillir sur la tombe de son fils entre 1919 et 1924. Il le rejoindra à son décès en 1927, âgé de 79 ans. En 1935, Édouard, le fils aîné, perd la vie dans un accident d’avion. Son corps sera déposé à Somme-Suippe aux côtés de son frère et de son père.

    Rien de bien original jusque-là si ce n’est que la vie de ces personnes fut très engagée. Jules, le père, était instituteur. Ayant pris part à la Commune de Paris, il a été déporté en Nouvelle-Calédonie durant huit ans. Gracié en 1879 mais avec interdiction d’enseigner en métropole, il est nommé en Algérie où sont nés ses deux fils. Il y restera jusqu’à sa retraite en 1910.

    Louis, âgé de 23 ans au moment de son décès, était étudiant à la faculté de sciences de Paris. Son aîné, Édouard, décédé à 52 ans, a gravi les échelons de l’administration jusqu’à être préfet de la Seine, poste duquel il démissionne par soutien à son ami Chiappe, le préfet de police limogé. À sa mort, il était gouverneur général de l’Afrique équatoriale française.

    Jules et Édouard étaient tous deux officiers de la légion d’honneur. Ils sont allés au bout de leurs engagements quitte à mettre en cause une carrière prometteuse.

    De notre correspondante Christiane Clément

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    « l’union » 211112a

    REIMS – COMMEMORATION : Reims se souvient

     


    À Reims, les commémorations se sont déroulées en plusieurs endroits de la ville. Ici, au monument aux morts, place de la République.

    Les cérémonies commémoratives du 103 e anniversaire de l’armistice 1918 ont été retransmises en direct hier depuis le cimetière du Nord (dès 10 h 30) et du monument aux morts (dès 11 heures) afin qu’un maximum de Rémois puissent assister à cet hommage national.

    Les commémorations ont démarré au cimetière du Nord par un dépôt de gerbes sur la tombe de la Légion d’honneur et des médaillés militaires et sur le monument des sépultures militaires. À 11 heures, le cortège s’est rendu au monument aux morts, place de la République, pour une cérémonie militaire, avec la lecture d’un texte d’hommage à Étienne Tanty lu par 3 membres du conseil municipal des jeunes. À midi, c’est sur l’esplanade Simone-Veil qu’une aubade a été donnée par l’Harmonie municipale. À 16 heures, la commémoration s’est poursuivie au monument aux morts de La Neuvillette.

    Des cérémonies solennelles, à la hauteur de l’engagement et du sacrifice de tant d’hommes et de femmes.

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    « l’union » 211111b

    REIMS : Cérémonies du 11-Novembre à partir de 10 h 30

     

    La commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 doit suivre le déroulé suivant à Reims :

    • 10 h 30, cimetière du Nord, dépôt de gerbes sur la tombe de la Légion d’honneur et des médaillés militaires et sur le monument des sépultures militaires.
    • 11 heures, monument aux morts, place de la République, cérémonie militaire, avec texte d’hommage à Étienne Tanty lu par 3 membres du conseil municipal des jeunes.
    • Midi, esplanade Simone-Veil (hôtel de ville), aubade par l’Harmonie municipale.
    • 16 heures, cérémonie au monument aux morts de La Neuvillette.
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    « l’union » 211111a

    VITRY-LE-FRANCOIS : Le devoir de mémoire

     


    À Vitry-le-François, la commémoration de l’armistice de 1918 débutera à 10h30 à la nécropole nationale, près du cimetière du Midi.

    Vous ne trouverez pas meilleur moment pour découvrir le parcours de la mémoire 14-18 mis en place à Vitry-le-François.

    Un circuit de 5 kilomètres, sans difficultés, mènera à la découverte des édifices qui ont joué un rôle important durant la Grande Guerre, mais aussi des symboles qui pérennisent le souvenir, et des bâtiments publics qui recueillent des documents et d’autres témoignages de cette époque… Un plan existe sur Internet pour guider la balade (https://cutt.ly/PToI4y1). Des fiches explicatives ont même été recensées dans le livre Le Pays vitryat au cœur de la Grande Guerre, en vente à l’office de tourisme (fermé ce jour).

    À 11 h 45 sera inaugurée l’exposition organisée par le Comité de la Légion d’honneur de Vitry-le-François sur le thème des symboles et emblèmes nationaux. Elle se tiendra ensuite du 12 au 18 novembre de 14 à 17 heures dans le grand salon de l’hôtel de ville, week-end excepté.

    Antoine Déchoz, Damien Engrand, Mathilde Escamilla et Philippe Launay

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    « l’union » 211110a

    VITRY-LE-FRANCOIS – LOISIRS : Ces chers symboles et emblèmes

     


    La Légion d’honneur est l’un des symboles de la République française les plus forts.

    Dans le cadre des manifestations commémoratives de l’armistice de la Grande Guerre, le jeudi 11 novembre, à 11h45, sera inaugurée une exposition organisée par le Comité de la Légion d’honneur de Vitry-le-François, avec le soutien de la municipalité vitryate. Cette exposition vise à rappeler qu’un pays ne peut survivre sans symboles et emblèmes, « outils indispensables à l’exercice du pouvoir, présents dans toutes les communes de France de de toutes les commémorations patriotiques » .

    L’exposition se tiendra du 12 au 18 novembre, de 14 à 17 heures, dans le grand salon de l’hôtel de ville, à l’exception du samedi et du dimanche.

    Les visites sont libres et gratuites et peuvent être réalisées en groupe ou à titre individuel. Un guide se tient à disposition du public, sur demande préalable auprès du Comité de la Légion d’honneur de Vitry-le-François.

    Le pass sanitaire et le port du masque sont requis.

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    « l’union » 211109a

    CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE : Alexandre Schajer promu officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur

     


    Alexandre Schajer promu officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur

    Le Châlonnais Alexandre Schajer, président du réseau des écoles de la deuxième chance (E2C) en France, a reçu le 3 novembre la distinction d’officier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur par Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’emploi et de l’insertion.

    Une promotion qui souligne son engagement au service de l’insertion sociale, citoyenne et professionnelle des jeunes sans qualification. Le Réseau E2C France, qu’Alexandre Schajer a lancé à Châlons en 2004, compte aujourd’hui 135 sites ou écoles implantés dans 12 régions.

    Alexandre Schajer a œuvré pour la création de l’E2C Champagne-Ardenne à Châlons en 2002. L’E2C de Châlons se trouve dans le quartier de La Bidée, dans les mêmes locaux que le CFA de la Marne.

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    « l’union » 211105a

    REGION – LITTERATURE : Daniel Rondeau est devenu immortel

     


    Daniel Rondeau dans son habit d’académicien, jeudi, à sa sortie de l’Institut de France. - Image taille réelle

    L’écrivain champenois et diplomate, auteur des « Vignes de Berlin » et de « Arrière-pays », a été officiellement reçu hier à l’Académie française.

    Les portes de l’Institut de France se sont ouvertes peu avant 14 heures ce 4 novembre. Temps clair Quai Conti à Paris. Contrôles d’usage et distribution de masques aux couleurs des académiciens (de ce vert dit des artistes). De l’autre côté de la cour d’honneur, Daniel Rondeau sort en habit vert, cape noire et épée sur le flanc gauche. Même s’il a été élu le 6 juin 2019 par ses pairs – il avait appris la nouvelle par une pluie de SMS avec la seule mention « élu » – c’est ce jeudi de novembre qu’il a été officiellement « reçu » au sein de « la Compagnie » sous la célèbre Coupole.

    Il se dirige vers un perron pour sa séance photo en habit officiel. Le temps d’un check rapide et les flashs crépitent. L’écrivain, ancien ambassadeur de France à Malte (2008) et auprès de l’Unesco (2011), journaliste, homme d’édition ne cache pas sa joie. Dans une heure il sera officiellement immortel parmi les immortels. La séance photo se poursuit dans la grande bibliothèque de l’Académie française.

    Deux heures de discours

    Les invités arrivent au compte-gouttes et prennent place sur les fauteuils jaunes et verts. À 15 heures précises, les tambours de la garde républicaine résonnent dans cette institution créée par Mazarin en 1635 pour sacraliser la langue française (la rendre immortelle, d’où le surnom attribué aux académiciens). Les Académiciens descendent un grand escalier et font leur entrée sous la Coupole. La cérémonie se lance simplement : « la séance est ouverte ».

    S’en suit un premier discours d’une bonne heure de la part de Daniel Rondeau puis un autre de même durée, une « réponse » de Danièle Sallenave, autre académicienne. Le premier rend hommage à son prédécesseur au fauteuil nº8 Michel Déon (décédé en 2016), siège précédemment occupé par Jules Simon, Édouard Herriot et Jean Rostand, entre autres. « Michel Déon ne s’y était pas trompé. Être admis dans votre Compagnie, pour un écrivain, c’est signer de son encre un pacte avec la France », déclare-t-il. La seconde appuie son hommage au nouvel immortel, un enfant du baby-boom (né en 1948 à Mesnil-sur-Oger), de parents instituteurs à Châlons-en-Champagne, petit-fils de vignerons de la Côte des Blancs, qui a passé sa jeunesse « dans la nuit des humbles » en Champagne, est passé par l’usine en Lorraine à 20 ans (« ce Mao, il ne sait même pas planter un clou ! », le charriaient ses collègues) avant de devenir ambassadeur (illustration de la méritocratie républicaine). « Vous raconter, Monsieur, c’est entreprendre un voyage », dit-elle le qualifiant de « témoin et sismographe de la décréation du monde ».

    Des amitiés improbables et solides

    Tout au long de son œuvre et de son discours, ce « passionné de la France » n’oublie pas les « humbles » et tout ce que la société compte d’invisibles à l’image de Jérôme Vilmain, son coach de boxe présent lui aussi sous la Coupole ; passion que cet intello à la mèche a embrassée il y a quelques années. « De cette rencontre improbable s’est forgée une solide amitié », nous a raconté l’intéressé.

    Une autre amitié improbable, c’est celle qui a lié Rondeau à Johnny Hallyday pendant un demi-siècle. Un soir de concert à Nancy en 1978, Rondeau part interviewer la rock star qui finit par l’inviter avec sa bande au Courtepaille après le concert. Les deux ne se quitteront plus jamais. Rondeau prononcera une vibrante oraison funèbre devenue célèbre lors de ses funérailles à la Madeleine.

    « Johnny-Gavroche nourrissait sa propre faim de poésie en mêlant ces vies de misérables à la sienne, régnant aujourd’hui sur le podium des mythologies françaises, coulé dans le bronze de la dévotion populaire, entre De Gaulle et Tintin », déclamera Rondeau.

    Rarement Johnny Hallyday n’aura été si longuement évoqué sous la Coupole des Immortels (dont il semble faire partie selon le commun des mortels). Il est 17 heures lorsque la séance est levée aussi abruptement qu’elle avait été lancée. Dehors, la pluie tombe et la garde républicaine prend l’eau sans ciller en formant une haie d’honneur. Un nouvel immortel est entré dans la maison.

    Willy Billiard


    Les Rondeau, une famille ancrée dans la Marne

     

    Daniel Rondeau, fils d’instituteurs, réside dans la campagne marnaise, non loin de Mesnil-sur-Oger, où tout a commencé. Au crépuscule d’une enfance rêveuse passée dans les vignes, ce bon élève, parti étudier le droit à Nancy, se découvre – et se politise – durant Mai 68. Il arrête la fac et s’établit pendant trois sans dans des usines en Lorraine, suivant le précepte de la gauche prolétarienne, le groupuscule maoïste auquel il appartient. En 1988, il explique à Bernard Pivot : « C’était la dernière aventure politique du siècle. Une aventure proche du mysticisme. On voulait aller vers les plus pauvres. » Depuis un demi-siècle, il est l’auteur d’une œuvre protéiforme (romans, essais, journal…). En 2017, celui qui fut journaliste (chef du service culture à Libé, grand reporter au Nouvel Obs) et ambassadeur (à Malte) remporte le Grand Prix du roman de l’Académie française avec Mécanique du chaos. Le 9 décembre de cette même année, beaucoup le découvrent lorsqu’il prononce l’oraison funèbre de Johnny Hallyday, rencontré en 1978 à l’occasion d’une interview pour Radio Nord Est. Cet intellectuel au front perpétuellement barré d’une mèche est aussi le frère aîné de Gérard Rondeau, photographe et cinéaste décédé en septembre 2016 d’un cancer foudroyant. De la fin des années 1980 jusqu’à ces derniers mois, il a réalisé des centaines de portraits – artistes, anonymes et, bien sûr, vignerons champenois. Également très attaché à ses terres natales, ce grand photographe, accompagnateur de ses amis de Médecins du Monde (Niger, Bénin, Kurdistan iranien, etc.) est aussi l’auteur de livres remarquables tels que Le Silence et rien autour (Actes Sud, 1994) ou La Grande Rivière Marne. Dérives et inventaires.

    Mathieu Livoreil


    à savoir

     

    La demande pour les membres de l’Institut de France de posséder un signe distinctif remonte à très longtemps.

    Le costume , souvent appelé « habit vert » (car brodé de rameaux d’olivier vert et or) est défini par un arrêté du 13 mai 1801.

    La confection de l’habit de Daniel Rondeau (costume et cape) a été réalisée par la Maison Givenchy
    et a nécessité 1 600 heures de travail.

    L’épée constitue le signe de l’appartenance des académiciens à la Maison du roi et est l’emblème de la personnalité de l’académicien.


    Laeticia Hallyday : J’ai senti mon cœur battre très fort

     

    « C’était très émouvant, déclare Laeticia Hallyday. Je ne m’y attendais pas du tout ! J’ai versé ma petite larme, j’ai senti mon cœur battre très fort. C’est une journée peu ordinaire. » Arrivée de Los Angeles pour assister à la cérémonie d’intronisation de Daniel Rondeau, la dernière épouse de Johnny a été très touchée d’entendre le Marnais et l’académicienne Danielle Sallenave en parler. « En même temps, leur histoire d’amitié, leur histoire d’amour, parce qu’on peut parler d’une histoire d’amour entre deux hommes, était très forte même si elle était improbable au départ, en 1978. » « Ce qui a été raconté sous la Coupole était très juste, enchaîne-t-elle. Ce héros français, cet homme proche du peuple… C’est cela que Daniel avait dit à l’enterrement. Alors être là, aujourd’hui, c’est vibrant. Johnny aurait été très fier d’être là, conclut Laeticia Hallyday, il aurait été très fier de son ami. Cet être extraordinaire qu’est Daniel, aventurier de la vie. »

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    « l’union » 211103a

    EPERNAY - RENDEZ-VOUS - À VENIR

     
    L’assemblée générale annuelle du Comité d’Épernay de la Légion d’Honneur se tiendra le samedi 20 novembre à 10 h 30 dans les salons du Champagne De Castellane.

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    « l’Hebdo du Vendredi »

    CHALONS – DISTINCTION : Les Gadz’arts et la Légion d’honneur, toute une histoire

     


    Les élèves ingénieurs de Châlons, félicités par la Société des membres de la Légion d’honneur. © l’Hebdo du Vendredi

    Les Gadz’arts gardent d’excellents souvenirs de leur participation aux Olympiades de la jeunesse. (© l’Hebdo du Vendredi)

     

    Pour son centenaire, la Société des membres de la Légion d’honneur organisait en septembre la première édition des Olympiades de la jeunesse. Ce challenge national a fédéré un millier de participants, parmi lesquels une trentaine d’élèves ingénieurs du campus Arts et métiers de Châlons.

    Au-delà des résultats obtenus - sur 120 équipes, l’une arrive à la troisième position et deux autres dans les 34 premières places -, les jeunes gardent de sacrés souvenirs de l’aventure. Notamment des épreuves collectives partagées aux Invalides. « Leur cour d’honneur est quand même plus impressionnante que la nôtre, sourient Christine, Wannis, Faustine et Ethan. C’est un lieu très émouvant, chargé d’histoire. On a été touchés par la disparition du dernier Compagnon de la Libération, peu de temps après. » Quant à leur vision de la plus haute distinction française, qu’ils pensaient réservée à une certaine élite jusqu’ici, elle a aussi évolué. Des ambassadeurs en devenir ? « Une chose est sûre, on se retrouve sur les valeurs de l’école, comme la transmission et la fraternité. »

    Les Gadz’arts ont reçu une médaille et un chèque de 500 euros de la part de la section Marne et du comité châlonnais de la SMLH. Avec une double symbolique, puisque le président dudit comité, René Doucet, a également été professeur puis directeur des Arts et métiers de Châlons et que l’école s’est vue décorer de la Légion d’honneur en 1932. « C’était une reconnaissance pour les sacrifices des Gadz’arts pendant la guerre, rappelle-t-il. 265 élèves châlonnais sont tombés au champ d’honneur en 14-18. » Leurs noms restent gravés sur le monument aux Morts de l’établissement.

    Sonia Legendre

     

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    « l’union » 211026a

    CHALONS – SOLIDARITE : Les Arts et Métiers s’illustrent aux olympiades

     


    Un chèque et une médaille ont été remis aux participants.

    Châlons-en-Champagne Solidarité, mémoire et apprentissage sont les trois valeurs fortes qui ont inspiré les étudiants châlonnais lors des olympiades de la jeunesse.

    À l’occasion du centième anniversaire de la société des membres de la Légion d’honneur, celle-ci a invité plus de 1 000 jeunes âgés de 16 à 22 ans à participer aux olympiades de la jeunesse, sur la base de trois thèmes : solidarité, mémoire et apprentissage.

    Ces olympiades se déroulaient en deux phases. La première, individuelle, pour laquelle les jeunes s’affrontaient, avait lieu du 15 mai au 15 septembre, sur une plateforme de jeu créée et mise en ligne pour l’occasion.

    La seconde voyait se mesurer des équipes, le 26 septembre, à l’occasion d’une journée nationale, parrainée par 80 sponsors et organisée à l’Hôtel des Invalides.

    Le campus des Arts et Métiers de Châlons étant titulaire de la Légion d’honneur, il est apparu naturel à ses responsables d’engager l’établissement dans ces olympiades. Des quarante élèves inscrits, seuls trente ont pu participer à ces épreuves et démontrer toute la vitalité de l’école tant par leur détermination que par leur réussite. Lors de la première phase, les étudiants châlonnais ont décroché les première, sixième et huitième places. Tous les autres participants ont terminé dans les 250 premiers.

    La seconde phase consistait en un rallye autour de 80 ateliers s’inscrivant dans les thématiques de la solidarité, de la mémoire et de l’apprentissage. Elle a permis à l’école de présenter quatre équipes. Elles ont brillé au cours de cette rencontre : l’équipe A finit troisième, la D 24 e , la E 27 e et la C 34 e . Joli score quand on sait que 120 équipes étaient engagées.

    Pour mettre à l’honneur ces résultats, les responsables du campus Arts et Métiers châlonnais ont réuni tous les participants pour les féliciter de leur réussite et de leur mobilisation. Ils leur ont remis la médaille du centenaire de la Légion d’honneur et un chèque d’un montant de 500 euros.

    De notre correspondant Alain Choiset

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    « l’union » 211025a

    ÉPERNAY - À VENIR

     

    L’assemblée générale annuelle du Comité d’Epernay de la Légion d’Honneur se tiendra le samedi 20 novembre à 10 h 30 dans les salons du Champagne De Castellane.

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    « l’union » 211021a

    REIMS : Hervé Chabaud remet les insignes du Mérite à des pros du CHU

     

     

    Nous indiquions récemment que huit professionnels du CHU de Reims avaient été décorés de la médaille de l’ordre national du Mérite pour leur engagement dans la lutte contre le Covid-19.

    Mais contrairement à ce que nous avons écrit, les insignes n’ont pas été remis par le président du conseil de surveillance, la directrice ou le président de la CME, mais par Hervé Chabaud, président de la section Marne de l’association nationale des membres de l’ordre national du Mérite, dûment mandaté par le général Benoît Puga, grand chancelier de la Légion d’honneur et chancelier de l’ordre national du Mérite.

     

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    « l’union » 211018a

    EPERNAY – BOUZY – HOMMAGE : Deux distinctions pour la directrice d’école

     


    Cécile Bandock entourée de sa famille et de quelques anciens élèves.

    Les anciens écoliers de la commune sont venus nombreux pour applaudir Cécile Bandock, leur directrice, qui a été nommée chevalier de l’ordre national du Mérite et chevalier de l’ordre des Palmes académiques.

    Devant la mairie de Bouzy, en cette fin d’après-midi de septembre, régnait une ambiance inhabituelle. Les nombreuses personnes rassemblées dirigeaient leur regard empli d’admiration vers l’entrée du bâtiment où se tenait avec beaucoup d’émotion l’ancienne directrice de l’école de la commune, Cécile Bandock. Il faut préciser que ce moment est éminent pour l’enseignante qui, quelques minutes plus tard, recevra les médailles de l’Ordre national du mérite et de l’Ordre des palmes académiques.

    Deux distinctions le même jour c’est exceptionnel, mais ce qu’il y a d’extraordinaire c’est que ces médailles lui furent remises par sa fille, chevalier de la Légion d’honneur. Avant l’accolade familiale, l’assemblée a écouté avec beaucoup d’attention deux brillantes allocutions. Hervé Chabaud président de la section Marne de l’association des membres de l’ordre du Mérite national (ANMOM) a relaté les origines et l’historique de l’Ordre. Puis vint le tour de la présidente de la section de la Marne de l’association des membres de l’ordre des Palmes académiques (AMOPA) Nicole Bauchet.

    Ce fut l’occasion pour de nombreux élèves de se rappeler des souvenirs du temps où ils étaient assis sur les bancs d’école. Tous avaient en mémoire l’acte héroïque de Cécile Bandock en 1977, lors de l’explosion d’un poêle qui provoqua l’incendie de la salle de classe. Grâce à son courage, à sa volonté et à sa détermination, les élèves l’ont retrouvée à la rentrée suivante. D’autres souvenirs ont donné libre cours à de nombreux commentaires partagés entre les anciens camarades d’école. C’est dans cette ambiance chargée de souvenirs et de reconnaissance que cette cérémonie s’est terminée. L’assemblée s’égailla avec le sentiment d’avoir eu la chance d’être l’élève d’une enseignante exceptionnelle qui a su inculquer les valeurs fondamentales et constitutives de la démocratie.

    De notre correspondant JEAN-LOUP BERNARD


    Bio express

     

    1939
    naissance de Cécile Bandock à Bouzy.

    1956
    École normale à Chartres.

    1960
    mariage avec Edouard Bandock.

    1962
    institutrice à Bouzy.

    1976
    incendie de l’école.

    1978
    nommée directrice d’école.

    1996
    retraite.

    2021
    Chevalier de l’ordre du Mérite national et de l’ordre des Palmes académiques.

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    « l’Hebdo du Vendredi »

    EPERNAY – DISTINCTION : La Légion d’honneur pour la Sparnacienne Delphine Chapelot

     
    La Sparnacienne Delphine Chapelot s’est vue remettre, samedi dernier, la Légion d’honneur dans les bâtiments industriels de l’entreprise Chantelle Lingerie, à Épernay, où la native du Mans est responsable du bureau d’études.

    Le préfet de la Marne, Pierre N’Gahane, lui a remis la croix de chevalier pour son engagement pendant la crise sanitaire, lorsque Delphine Chapelot avait eu l’idée de créer une association pour répondre à la pénurie de blouses pour les soignants qui sévissait à l’époque. Grâce à un partenariat tissé avec les Lions Club d’Épernay et de Châlons, les équipes des Blues du cœur avaient ainsi pu fabriquer, dans les locaux de l’entreprise de lingerie, 5 000 surblouses et 15 000 kits prêts à être assemblés. Une action qui lui avait valu une invitation à la cérémonie du 14 Juillet 2020, à Paris, aux côtés d’autres bonnes âmes mobilisées pendant la crise sanitaire et donc, de recevoir la plus haute décoration honorifique française.

    Samedi, à Épernay, lors de la remise de l’insigne, Delphine Chapelot était accompagnée des 35 bénévoles de l’association, sans qui cette belle aventure n’aurait pas été possible.

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    « l’union » 211013a

    REIMS : avis de décès


    Avis de décès paru dans le journal L’union du 13 octobre 2021


    REIMS
     
    Annie VIESIER-DEBES, sa compagne ;
    Elisabeth BERTAUX, sa belle-soeur ;
    Simon et Hélène,
    ainsi que toute la famille,

    ont la tristesse de vous faire part du décès de

    Maître Jacques BERTAUX

    Chevalier de la Légion d’honneur
    Chevalier dans l’Ordre national du Mérite
    Croix du combattant
    Médaille des opérations de sécurité et du maintien de
    l’ordre avec agrafe Algérie
    Médaille d’or -officier- de la Chambre nationale des
    huissiers de justice du Sénégal
    Ancien président de la Chambre nationale des huissiers de
    justice
    Membre de l’International Union of Judicial Officers
    Ancien membre du conseil d’administration de la faculté de
    droit de Reims
    Ancien membre du conseil des Prud’hommes de Reims


     
    survenu le 29 juillet 2021, à l’âge de 85 ans.
     
    La cérémonie religieuse sera célébrée le lundi 18 octobre 2021, à 15 heures, en l’église Saint-Jacques de Reims suivie de l’inhumation au cimetière du Nord de Reims.
     
    Une pensée est demandée pour

    Jean et Yvette, ses parents ;
    Gérard, son frère.

    Jacques BERTAUX repose au funérarium de Reims, 7, rue Roger Aubry.
    Pas de plaques, fleurs naturelles uniquement.
    Un registre sera à votre disposition pour recueillir vos messages.
     
    Cet avis tient lieu de faire-part.
     
    6 bis, rue Ponsardin - 51100 Reims.



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    « l’union » 211011a

    EPERNAY – EVENEMENT : Cette décoration, je la partage avec l’ensemble des bénévoles

     


    L’engagement de Delphine Chapelot, présidente de l’association les Blues du cœur, a été salué les ateliers de l’entreprise Chantelle à Épernay. I.D.S

    Delphine Chapelot est la présidente des Blues du cœur. Dans les ateliers Chantelle, elle a reçu des mains du préfet de la Marne, la Légion d’Honneur. Son engagement au plus fort de la crise sanitaire a marqué les esprits.

    Cela fait 20 ans qu’elle exerce dans ce bâtiment industriel de l’avenue Ernest-Vallée à Épernay. Là où le savoir-faire de la lingerie française se transmet de mère en fille. Elle y a gravi les échelons un à un. Recrutée comme simple agent à 21 ans, elle est aujourd’hui responsable du service bureau d’études.
    C’est ici qu’elle a lancé l’action solidaire les Blues du cœur pour fabriquer des surblouses aux soignants dépourvus de matériel au début de la crise du Covid. C’est tout naturellement dans ces lieux, ô combien symboliques, entourée de ses collègues, bénévoles et proches que Delphine Chapelot a reçu ce samedi les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur.

    Une distinction pour « une femme dynamique, engagée, combative particulièrement attachée aux valeurs humaines et citoyennes… Et toujours avec ce sourire accroché au visage », attestait le préfet Pierre N’Gahane avant de lui remettre la médaille.

    Delphine Chapelot est une femme investie, politiquement depuis 2020 comme conseillère municipale à Oiry mais bien avant en tant que parent d’élèves. Elle force le respect lorsqu’elle se relève d’un cancer du sein, contracté à 38 ans. Elle défend aujourd’hui la cause du Ruban Rose et fait de la prévention « 1 femme sur 8 est touchée, à tout âge, même si l’on pense que cela n’arrive qu’aux autres, cela peut nous tomber dessus » , rappelle-t-elle. En 2019, elle crée l’association les « Vaillantes » avec sa collègue Cindy pour poursuivre son action et participer au rallye des Roses des Sables 2020. Une participation reportée en raison de la crise sanitaire, « nous espérons le faire dès l’année prochaine… » , glisse-t-elle prête à aller démarcher les sponsors.

    Cette expérience acquise avant la pandémie va lui permettre de soulever des montagnes en avril 2020. Son mari le lieutenant-colonel Rodolphe Chapelot, chef du groupement sud des sapeurs-pompiers de la Marne, lui transmet l’appel de la sous-préfète de l’époque, Odile Bureau, et du préfet, aux couturières pour faire des surblouses. « Nous devions faire quelque chose » , se remémore Delphine Chapelot. « Nous étions au chômage partiel mais avec une envie d’aider et nous avions un outil de production. J’ai alors demandé à ma direction s’il était possible d’ouvrir l’usine » . Les portes s’ouvrent le 14 avril 2020, non pas pour les salariés mais pour les bénévoles de l’association des Blues du cœur créée pour cette mission précise : la confection de surblouses pour les soignants.

    Le savoir être de Delphine Chapelot a permis de mobiliser les petites mains de chez Chantelle mais aussi d’obtenir le soutien de sa direction. Sur la centaine de salariés, 35 bénévoles ont rejoint l’association. « Votre initiative fut extrêmement opportune au moment où nous n’avions pas grand-chose… Vous avez organisé le travail des bénévoles en vous assurant de leur mise en sécurité et en faisant abstraction des risques que vous preniez vous-même » , témoigne le préfet.

    En 7 semaines d’activité bénévole dans l’atelier de découpe de Chantelle, près de 20 000 surblouses en voile d’hivernage ont été réalisées. « Nous en avons fait 5 000 et nous avons préparé 15 000 kits donnés aux couturières bénévoles par les Lions clubs d‘Épernay et de Châlons. » Une fois prêtes à l’emploi, les surblouses ont été distribuées aux hôpitaux et établissements de santé de la Marne, de Reims à Vitry-le-François, en passant par Épernay et Châlons.

    Cette action a été relayée par les médias locaux et nationaux. La présidente des Blues du cœur a été invitée, au même titre que les soignants, à la cérémonie du 14 juillet 2020. « C’était déjà une belle récompense, j’ai vécu l’événement toute seule parce que les places étaient limitées mais les filles ont tout suivi sur le groupe WhatsApp des Blues où je partageais des photos… » Forcément l’annonce de sa nomination au grade de chevalier de la Légion d’Honneur, elle ne s’y attendait pas. « À aucun moment on s’est engagées dans cette démarche pour recevoir ce genre de distinction » , confie celle qui ne pouvait pas être épinglée sans la présence de ses collègues.

    Il a fallu attendre le bon moment pour organiser cette cérémonie dans les ateliers où tout a commencé. Delphine Chapelot a pris le temps de remercier toutes les personnes présentes : son PDG Patrice Kretz qui a fait l’honneur d’être présent, Yves Ambel, le président de la section Marne de la Société des membres de la Légion d’Honneur, les Lions clubs mais aussi sa famille, son mari… Et enfin ses collègues : « Cette médaille, je la partage avec vous toutes. En la portant, je ne cesserai de penser à cette formidable aventure humaine. »

    L’association des Blues du cœur est aujourd’hui endormie mais nul doute que sa présidente la ravivera en cas de nécessité avec l’appuie des 35 collègues, bénévoles devenues aujourd’hui des amies.

    Isabel Da Silva


    Bio Express

     

    Delphine Chapelot,
    bientôt 42 ans est originaire du Mans dans la Sarthe

    Cursus
    dans l’habillement BEP, CAP, BTS et une Licence Pro de l’habillement.

    Recrutée
    en 2001 pour intégrer l’équipe de Chantelle à Épernay. Elle gravit les échelons, de simple agent, elle devient responsable du bureau d’études. Elle fête cette année ses 20 ans d’ancienneté.

    Mariée
    et mère de deux enfants, Esther 15 ans et Morgan 12 ans.

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    « l’Hebdo du Vendredi »

    EPERNAY : Une Sparnacienne décorée de la Légion d’honneur

     

    En janvier dernier, la Sparnacienne Delphine Chapelot apprenait faire partie des 1 229 nouveaux décorés de la Légion d’honneur, en raison de son engagement pendant la crise sanitaire.

    Dès le mois de mars 2020, cette responsable du bureau d’études de l’entreprise Chantelle Lingerie, qui possède un site à Épernay, avait créé une association pour répondre à la pénurie de blouses pour les soignants. Grâce à un partenariat tissé avec les Lions Club d’Épernay et de Châlons, les équipes des Blues du cœur avaient ainsi pu fabriquer 4 000 surblouses et 20 000 kits prêts à être assemblés par les apprentis couturiers du département.

    Delphine Chapelot se verra remettre, ce samedi matin, la précieuse croix de chevalier, au sein du site Chantelle d’Épernay.

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    « l’union » 211007b

    EPERNAY : Comité d’Épernay de la Légion d’Honneur

     
    L’assemblée générale annuelle du Comité d’Épernay de la Légion d’Honneur se tiendra le samedi 20 novembre à 10 h 30, dans les salons du Champagne De Castellane.

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    « l’union » 210928b

    CHALONS – SUIPPES – DISPARITION : Lucien Butin a tiré sa révérence

     


    Lucien Butin était un retraité très actif dans sa commune.

    Un homme engagé, vivant dans la commune depuis 62 ans, s’en est allé, suscitant de nombreux regrets parmi ses proches.

    C’est avec peine que tous ceux qui l’ont connu ont appris le décès de Lucien Butin, habitant à Suippes depuis 1959 mais surtout, engagé et actif dans le monde associatif, militaire et civil. Né le 18 novembre 1928 dans le 20 e arrondissement de Paris, Lucien Butin intègre l’armée en novembre 1948 à l’issue de son service militaire.

    S’ensuivront pour lui, suite à cet engagement, la guerre d’Indochine pendant 36 mois, puis, le Congo et la guerre d’Algérie pendant 28 mois, ainsi qu’une période de 30 mois, au Gabon en tant que trésorier de l’armée gabonaise. Sa carrière dans l’armée et ses engagements ultérieurs lui vaudront de nombreuses décorations. Lucien Butin a ainsi été chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, chevalier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre Indochine, croix de guerre AFN. À cela s’ajoutent de nombreuses autres décorations parmi lesquelles une qu’il affectionnait particulièrement, celle de l’ordre du Mérite national gabonais

    Voila pour les grandes lignes. Dans le détail de sa biographie Lucien est arrivé à Suippes en tant que maréchal des Logis en septembre 1953 après son séjour en Indochine. Il y a rencontré puis épousé Huguette Michelet le 6 août 1955. Cette dernière le suivra dans toutes ses affectations suivantes. Trois enfants naîtront de leur union : Viviane, Guy puis Claude qui leur donneront quatre petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants.

    Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que, au sortir de l’armée, dès février 1965, Lucien Butin a occupé dans la vie civile plusieurs postes de gestionnaire jusqu’en 1983, date à laquelle il va démarrer une retraite active de bénévole dans le milieu associatif : administrateur de l’Asmac (association du souvenir aux morts des armées de Champagne) et de la Fondation pour le monument de Navarin, membre de la section des Médaillés militaires, membre des Anciens Combattants (président durant sept ans de la section de Suippes), membre des Combattants volontaires (secrétaire, trésorier, président de la Marne et administrateur national).

    En 1984, débutent ses activités civiles : trésorier à la MPT-MJC durant douze ans, gérant de plusieurs tutelles pendant plus de dix ans.

    Il sera aussi conseiller municipal et districal de 1989 à 2001, et de par son aptitude remarquable au calcul rapide – sans calculette, ni ordinateur –, il intervenait ponctuellement lors des élections ou du Téléthon…

    Ses passions étaient variées : son tiercé personnel, les tournois de tarot et de belote (en tant que joueur mais aussi en tant qu’organisateur), de même que les thés dansants et les voyages des anciens combattants ont émaillé sa vie trépidante de retraité.

    En octobre 2020, toujours fringant, il fêtait avec les siens en mairie de Suippes, ses 65 ans de bonheur avec Huguette.

    Tous ceux qui l’ont connu ou qui ont eu recours à ses services auront une pensée pour lui ce jeudi 30 septembre. C’est en effet le jour durant lequel ses obsèques seront célébrées. Ce sera à 14 h 30 en l’église de Suippes.

    De notre correspondante Christiane clément


    Bio express

     

    Naissance  :
    Né le 18 novembre 1928 dans le 20 e arrondissement de Paris.

    Engagement militaire :
    La guerre d’Indochine, puis, le Congo, la guerre d’Algérie, le Gabon.

    Décorations nombreuses :
    Chevalier de la légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du mérite, croix de guerre Indochine, croix de guerre AFN.

    Un mariage et une grande famille :
    Il épouse Huguette Michelet le 6 août 1955. Trois enfants naîtront de leur union.

    Un retraité bénévole très actif dans le milieu associatif :
    administrateur de l’Asmac et de la Fondation pour le monument de Navarin, membre de la section des médaillés militaires, membre des anciens Combattants, membre des combattants volontaires.

    Et aussi :
    trésorier à la MPT-MJC, conseiller municipal et districal, avec de nombreuses passions, son tiercé et le tarot.

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    « l’union » 210928a

    CHALONS -SUIPPES


    Avis de décès paru dans le journal L’union du 28 septembre 2021


    SUIPPES
     
    Madame Huguette BUTIN, son épouse ;
    Ses enfants,
    ses petits-enfants et arrière-petits-enfants,
    ses soeur, frères, belles-soeurs,
    toute la famille et ses amis,

    ont la douleur de vous faire part du décès de

    Monsieur Lucien BUTIN

    Chevalier de la Légion d’honneur
    Ordre national du Mérite
    Croix de guerre d’Indochine
    Valeur Militaire AFN
    Croix des combattants volontaires
    Mérite national du Gabon
    Cinq médailles militaires officielles
    Sept médailles d’associations civiles

     
    survenu dans sa 93ème année.

    Les obsèques religieuses seront célébrées le jeudi 30 septembre 2021, à 14 h 30, en l’église de Suippes.

    51600 Suippes - 4, rue des trois maillets

    Cet avis tient lieu de faire-part.



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    « l’union » 210923b

    EPERNAY : Comité de la Légion d’honneur

     

    L’assemblée générale annuelle du Comité d’Epernay de la Légion d’Honneur se tiendra le samedi 20 novembre à 10 h 30 dans les salons du Champagne De Castellane.

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    « l’union » 210923a

    VITRY-LE-FRANCOIS – HOMMAGE : Gisèle Probst veille sur le collège

     


    Le nouveau logo du collège Gisèle-Probst a été présenté lors de la cérémonie de ce mercredi.

    L’hommage fut à la hauteur de la grande dame. Érigée en exemple, Gisèle Probst, la résistante bien connue des Vitryats, décédée le 25 avril 2019, a été maintes fois saluée lors de la cérémonie qui officialisait le changement de nom de l’ex-collège du Vieux-Port en collège Gisèle-Probst, établissement marqué par « la vivacité, la pugnacité et la résilience » de la déportée venue témoignée à de nombreuses reprises devant les collégiens, comme l’a rappelé le principal Charles Stoflique.

    La mémoire de Gisèle Probst, à la fois « héroïne du quotidien de son époque, d’esprit comme de cœur » , pour Jean-Pierre Bouquet, le maire de Vitry-le-François ; « symbole de l’histoire vitryate » pour le député Charles de Courson ; et « passeuse d’histoire(s) dont le nom marquera les collégiens et les enseignants qui passeront dans ce collège » , pour le président du Département, Christian Bruyen, a également été commémorée par ses amis, le Général Lemoine, président d’honneur de la société des membres de la Légion d’honneur en tête. « Je t’imagine là-haut avec ton sourire malicieux. On est tous là et on t’admire, merci pour ta transmission » , a confié dans un discours empreint d’émotion Françoise Arvois, présidente de la même société, félicitant au passage les élèves pour la réalisation du nouveau logo de l’établissement. « Un livre ouvert sur l’histoire de Gisèle et des bulles d’espoir. » Une « belle reconnaissance et des moments émouvants » pour deux de ses trois enfants présents, Michèle et Jean-Louis.

    M.C.

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    « l’union » 210922a

    VITRY-LE-FRANCOIS : Le collège Gisèle-Probst inauguré officiellement ce mercredi

     

     

    Reportée en raison du contexte sanitaire, la cérémonie qui officialisera le changement de nom du collège Gisèle-Probst, souhaité par le Comité de la Légion d’honneur de Vitry-le-François, se tiendra ce mercredi à 11 heures.

    Dans les faits, l’ancien collège du Vieux-Port porte déjà le patronyme de la résistante vitryate décédée le 25 avril 2019 depuis le 1 er janvier 2021.

     

     

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    « l’union » 210916a

    SEPT-SAULX – NOCES D’OR : Francis et Denise remariés

     


    La pause avant de vivre une belle journée en famille…

    C’est une bien sympathique cérémonie qui s’est déroulée à la mairie de Sept-Saulx, où Valérie Chaumet, maire, a « remarié » Francis et Denise Desjardins à l’occasion de leurs noces d’Or.

    Francis est né en 1947 à Oger et Denise est née en 1948 à Dormans où ils se sont mariés le 24 juillet 1971. Francis a commencé sa vie professionnelle comme enseignant en mathématiques. Puis il a rejoint une banque où après 3 ans en tant que conseiller, il est devenu formateur. Denise a été aide-familiale, puis secrétaire de bureau et a choisi d’élever leurs deux filles. Après avoir habité à Chalons et Reims, la famille s’est établie à Sept-Saulx voilà 44 ans.

    À l’heure de la retraite, Francis, qui a toujours eu la passion de l’ornithologie, est devenu président de la LPO (Ligue Protection des Oiseaux) Champagne-Ardenne, poste qu’il a tenu 11 ans. Passionné également de photographie, c’est lui qui s’occupe toujours du site internet de l’association. Denise, quant à elle, est passionnée par la nature où elle se promène très régulièrement. « Elle a une connaissance des plantes et fleurs incomparable » tient à ajouter son mari. Pour ses actions, Francis a eu l’honneur de recevoir la légion d’Honneur en 2006, remise par le président de région de l’époque Jean-Paul Bachy. Francis et Denise sont également les heureux grands-parents de 4 petits enfants. C’est donc en belle forme, entouré de leur famille et de plusieurs amis qu’ils ont fêté avec joie ces 50 années de bonheur. Et ils espèrent qu’il y en aura bien d’autres… C’est tout ce qu’on leur souhaite !

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    « l’union » 210914a

    REIMS – Récompense : Francis Bartholomé, chevalier de la Légion d’honneur

     

    Le Rémois Francis Bartholomé a reçu des mains de François Asselin, président de la CPME nationale, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur, le mardi 7 septembre à l’Automobile Club de France.

    Francis Bartholomé est connu pour avoir dirigé et développé le groupe automobile familial Saint-Christophe, basé historiquement dans la Marne.

    Il est, depuis 2014, président du Conseil national des professions de l’automobile (CNPA). « Cette reconnaissance est collective. Le CNPA est une aventure humaine. Tout est question de rencontres dans la vie faite de simplicité et de vérité », a fait savoir le récipiendaire par voie de communiqué.

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    « l’union » 210907a

    VITRY-LE-FRANCOIS - la salamandre bavarde : Vitry-le-François en tête de pont.

     

    Capitaine de vaisseau, Benoît Frankowski a pris le commandement de l’escadrille des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins : le Téméraire, le Terrible, le Triomphant, le Vigilant…

    Il est originaire de la cité rose et a été formé à la prestigieuse école militaire de la base de Lanvéoc (Finistère).

    Chevalier de la Légion d’honneur et de la Croix du combattant, l’homme totalise près de 30 000 heures de plongée.

    Vitry devient à la pointe de la bataille navale !

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    « l’union » 210731b

    REIMS, NEUFCHÂTEL-SUR-AISNE


    Avis de décès paru dans le journal L’union du 31 juillet 2021


    REIMS, NEUFCHÂTEL-SUR-AISNE
     
    Madame Monique MAINGONNAT (✝), son épouse ;
    Madame Marie-Rose JOCHMANS MAINGONNAT, sa soeur ;
    Stéphanie et Claude,
    Rodolphe,
    Sébastien et Sandrine, ses neveux et nièces ;
    Madame Mauricette FLEURY, son amie,
    ainsi que ses amis,

    ont la tristesse de vous faire part du décès de

    Monsieur Marcel MAINGONNAT

    Ancien combattant AFN,
    Chevalier de la Légion d’honneur,
    Médaillé de la croix de la Valeur militaire avec palmes.


     
    survenu le 29 juillet 2021, à l’âge de 85 ans.
     
    La cérémonie religieuse sera célébrée le mercredi 4 août 2021, à 14 h 30, en la basilique Saint Remi, suivie de l’inhumation au cimetière de l’est.

    Cet avis tient lieu de faire-part.



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    « l’union » 210731a

    REIMS


    Avis de décès paru dans le journal L’union du 31 juillet 2021


    REIMS
     
    Madame Marie-Louise SERRI-MARI, son épouse ;
    Mademoiselle Fabienne MARI, sa fille,
    les familles SERRI, MARI, COJAN, GONDOLFO, PINGON,
    tous ses amis,

    ont la tristesse de vous faire part du décès de

    Monsieur Jacques MARI

    Retraité de la gendarmerie
    Chevalier de la Légion d’honneur
    Chevalier de l’ordre national du Mérite
    Croix militaire


     
    survenu le 29 juillet 2021, dans sa 85ème année
     
    La cérémonie religieuse sera célébrée le mercredi 4 août
    2021, à 14 h 30, en l’église Saint-Nicaise, suivie de l’inhumation
    au cimetière de la Neuvillette.

    Le présent avis tient lieu de faire-part.



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    « l’union » 210726a

    REIMS – PATRIMOINE : La statue du Maréchal d’Erlon enfin restaurée

     


    À l’embranchement des boulevards Vasnier et Hugo, derrière les grandes bâches blanches recouvrant l’échafaudage de 11 mètres de haut, artisans et compagnons du devoir s’appliquent, depuis le 15 juin, pour restaurer la statue de Jean-Baptiste Drouet d’Erlon.

    Le Rémois Jean-Baptiste Drouet d’Erlon a fortement marqué l’histoire de France. Une statue monumentale le représente. Elle a vu le jour grâce à une souscription publique. 172 ans plus tard, elle est en cours de restauration grâce, à nouveau, à la générosité des Rémois. Aurélie Beaussart

    Le souci du détail sur cette statue monumentale est partout.

    Cette statue de bronze est l’oeuvre du sculpteur rémois Louis Rochet. Ceux qui travaillent à sa restauration ont découvert de nombreux cailloux dans le canon et au pied du canon. Des jeunes doivent s’amuser du sol à viser le canon qui se trouve à 5 m de haut.

    La statue tient dans la main droite, le bâton de maréchal.

    L’échafaudage devrait être retiré fin août.

    De 1849 à 1903, le maréchal a veillé sur la place D’Erlon.

    Debout, le regard plongé vers le boulevard Pasteur, la statue de l’un des plus illustres Rémois est en train de subir une cure de jouvence. La municipalité envisage de faire une demande de classement au titre des monuments historiques.

    A Reims, on prononce très souvent son nom. Il a fortement marqué l’histoire de France mais paradoxalement, si vous interrogez les personnes dans la rue, vous vous rendrez compte que les Rémois, aujourd’hui, savent très peu de choses sur lui » , explique Catherine Coutant, conseillère municipale déléguée au patrimoine rémois.

    Pourtant Jean-Baptiste Drouet d’Erlon a tellement marqué son époque, qu’à sa mort, une grande souscription nationale est lancée et qu’une statue monumentale de lui culminant à plus de 10 mètres de haut est inaugurée, « 5 ans seulement après sa mort ».

    Socle dégradé, statue oxydée

    À l’embranchement des boulevards Vasnier et Hugo, derrière les grandes bâches blanches recouvrant l’échafaudage de 11 m de haut, des artisans et compagnons du devoir sont à pied d’œuvre depuis le 15 juin, au chevet de la statue du maréchal. « Une restauration approfondie du socle et une remise en état de la statue en bronze sont en train d’être menées. Certaines parties du socle sont très dégradées et le bronze de la statue s’est oxydé » , détaille Catherine Coutant. Le monument a souffert des conditions climatiques et de la pollution. « Les travaux de remise en état de l’ensemble permettront de retrouver un état proche de l’initial. »

    Sur un piédestal en pierre d’une hauteur de 5,40 m, que l’on doit à Narcisse Brunette, debout, Jean-Baptiste Drouet d’Erlon porte l’uniforme de maréchal, son long manteau jeté sur l’épaule gauche descend pratiquement jusqu’à ses pieds. Sa taille est ceinte d’un cordon de décoration.

    « Il a vraiment fière allure » , la tête légèrement tournée vers sa gauche. Une main posée sur le pommeau de son épaule et l’autre tenant son bâton de maréchal. Aux pieds du militaire, un canon et des boulets.

    Pour la petite histoire, cette statue de bronze de 5 mètres de haut, œuvre du sculpteur rémois Louis Rochet (réalisée par la Fonderie Eck et Durand), a été coulée à Paris avec le bronze issu des canons pris à l’ennemi.

    la statue sera patinée puis une couche de protection sera posée

    Socle dégradé, statue oxydée

    « On réfléchit à la restauration de cette station depuis 2 ans, date à laquelle on a lancé un diagnostic , explique Jean-Christophe Stienne, des services de la ville de Reims . On est actuellement à mi-chantier. On a commencé par la restauration du piédestal en pierre via d’abord la technique du micro-gommage pour enlever les traces de pollution et de coulure du bronze. Les éléments en pierre les plus abîmés sont remplacés. »

    En parallèle, deux compagnons de l’entreprise spécialisée Tollis commencent à enlever les traces noires résultant de la pollution et les traces vertes résultant d’une oxydation du bronze, en réalisant une micro-abrasion très fine. Il s’agira après de restaurer le bronze. « Il y a des raccordements qui ont été faits pour combler les impacts de balles et d’obus qu’il faut reprendre » , précise Sébastien Serignat, chef de chantier restauration pour l’entreprise Tollis.

    « La statue en bronze sera ensuite patinée, puis enfin une couche de protection sera posée : une cire qui permettra d’atténuer les oxydations atmosphériques », poursuit Jean-Christophe Stienne. Un feuillard devrait être posé entre la sculpture et la pierre, pour préserver le socle de toute coulure de bronze.

    Un bel engouement populaire

    Si les Rémois ne connaissent pas forcément la vie du maréchal d’Erlon, ils semblent attachés à sa statue. « Il n’était pas rare, ces dernières années, que l’on me demande quand elle serait enfin restaurée tant elle semblait en mauvais état » , assure Catherine Coutant.
    La restauration a été possible grâce au lancement d’une campagne de mécénat, en partenariat avec la Fondation du patrimoine et qui reste ouverte jusqu’à la fin des travaux, fin août. Pour l’instant, 76 % du budget (100 000 €) a été financé. « Un bel engouement populaire ». La somme restante sera prise en charge par la collectivité.

    La Ville envisage de faire une demande afin que la statue du maréchal d’Erlon soit classée au titre des monuments historiques. « Elle est remarquable par bien des points. D’abord, par sa taille, une statue en bronze de 5 m en France est rare. Elle est remarquable aussi par son niveau de détails de sculpture assez poussé, au niveau du drapé, du médaillon, de la ceinture, des mains » , explique Sébastien Serignat « alors que vu d’en bas, ce souci du détail ne se voit pas. »


    Des souvenirs du Rémois partis en fumées

     

    L’incendie de l’hôtel de ville, le 3 mai 1917, a détruit de nombreux souvenirs liés au comte d’Erlon : son portrait notamment. Il s’agissait d’une copie d’un tableau du maréchal dont l’original est exposé dans la galerie des maréchaux du château de Versailles. Le violent incendie a aussi emporté différents objets lui ayant appartenu que sa fille Louise Drouet avait offerts à la Ville : le bâton de maréchal, l’épée, ses épaulettes, ses éperons et son chapeau, mais aussi sa cravate de commandeur de la Légion d’honneur et d’autres décorations. La Ville possédait aussi le masque mortuaire du comte d’Erlon, ainsi que ses mémoires historiques.

    Les seuls souvenirs qui existent encore de Jean-Baptiste Drouet d’Erlon sont ses lettres conservées à la bibliothèque Carnegie et aux archives municipales. A Reims, subsiste son tombeau monumental au Cimetière du Nord, la place qui porte son nom et sa statue monumentale. Par ailleurs, son nom fait partie des 660 noms gravés sous l’Arc de Triomphe de l’Étoile (pilier est, 14 e colonne), à Paris.


    Une statue installée à l’origine place d’Erlon

     

    De 1849 à 1903, le maréchal a veillé sur la place D’Erlon.

    C’est en 1849, qu’est inauguré le monument érigé en hommage au maréchal d’Erlon. La statue prend place sur la place de la Couture (qui prend alors le nom de place d’Erlon), dans l’axe de la rue de Chativesle. Le dimanche 28 octobre, pour lancer l’inauguration, une salve de 101 coups de canons est tirée par l’artillerie au niveau des Promenades. Des jeux y sont installés, un banquet va s’y dérouler ainsi que deux soirées de bals et un grand feu d’artifice sera tiré. La statue était entourée d’une grille qui fut démontée en mai 1899.

    En 1903, le transfert du monument est décidé afin de laisser la place à la fontaine Subé. Le maréchal quitte le centre-ville pour la périphérie et le boulevard Victor-Hugo. Le nouvel emplacement n’a pas fait l’unanimité au sein des membres du conseil municipal, certains auraient préféré le voir, place Luton. Le déménagement se fait au cœur de l’été le 31 juillet et avec beaucoup de difficultés. Après avoir été emballé dans un échafaudage en bois, la statue est installée sur un fardier, tiré par trois chevaux. Elle est d’abord remisée dans un entrepôt du faubourg Cérès. En effet, le socle (le piédestal de Narcisse brunette) doit être démonté pierre par pierre puis ensuite remonté.


    à savoir

     

    Pourquoi comte d’Erlon ?

    Quand Jean-Baptiste Drouet est anobli par lettre patente le 28 janvier 1809 (noblesse d’Empire), il prend le titre de comte d’Erlon. Erlon est en fait le nom d’une petite localité située dans le département de l’Aisne, non loin de la commune de Marle. Jean-Baptiste Drouet avait déjà reçu des terres situées à Erlon et lors de son anoblissement, il se voit ainsi attribuer en complément par Napoléon, un château, un moulin et une ferme de 174 hectares.

    Aurélie Beaussart


    Du simple soldat au grade de Maréchal

     

    « Jean-Baptiste Drouet est né le 29 juillet 1765 à Reims. Il meurt, à Paris, dans son sommeil, à l’âge de 79 ans », relate Catherine Coutant. Ce Rémois, fils et petit-fils de charpentier, serrurier de formation, « s’engage volontairement comme simple soldat ». Il sert dans les armées de la Révolution puis de l’Empire. Il participe aux batailles de Fleurus, d’Eylau et d’Austerlitz, prend une grande part dans la prise de Dantzig, se distingue à Iéna. Lors de la bataille de Friedland, il est grièvement blessé par balles, ce qui lui vaut d’être décoré de la Croix de grand officier de la Légion d’honneur par Napoléon.

    « Il devient général en 1799. » Anobli par Napoléon, le voilà comte d’Erlon en 1809. « Il est toujours resté fidèle à Napoléon. » Il est le premier à reconnaître Napoléon à son retour de l’île d’Elbe. Après la capitulation de Paris, il s’exile et est condamné à mort par contumace. Au cours de son exil, il ne reste pas inactif et dirige une brasserie, près de Munich. Il est finalement gracié par Charles X lors de son sacre en 1825, puis rappelé par Louis-Philippe. De retour en France, il est nommé gouverneur général de l’Algérie en 1834. Il est ensuite nommé commandant de la division militaire de Nantes. Quelques mois avant sa mort : le 9 avril 1843, il reçoit des mains de Louis-Philippe, son bâton de maréchal de France.

    Ses funérailles nationales se déroulent, le 29 janvier 1844, à la chapelle Saint-Louis des Invalides à Paris. « Comme il souhaitait être inhumé à Reims, de nouvelles funérailles se déroulent, le 3 avril 1844, à la cathédrale de Reims. Il repose au cimetière du Nord. » A côté de son tombeau, est érigé, un monument qui comprend son buste en bronze. Une pièce dérobée en 2006 et qui n’a jamais été retrouvée.

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    « l’union » 210724a

    EPERNAY – SEZANNE – HOMMAGE : Marie-Odile Soyer-Gobillard reçoit la Légion d’honneur

     


    Marie Odile Soyer-Gobillard a été décorée pour plus de 40ans de recherches scientifiques, et pour son engagement associatif. Capture d’écran

    Originaire de la cité des mails, la chercheuse a été nommée au grade de chevalier de la Légion d’honneur, à l’occasion de la fête nationale. Retour sur son parcours.

    Ancienne biologiste, directrice de recherche émérite, présidente d’une association dédiée à la recherche scientifique. » Ce sont les trois casquettes listées au Journal officiel, en face du nom de Marie-Odile Soyer-Gobillard, promue au grade de chevalier de la Légion d’honneur.

    La chercheuse, aujourd’hui en retraite à plus de 80 ans, s’est vue décorée pour son riche parcours… qui débute dans la cité des mails.

    En parallèle de ses recherches, elle fonde une association de lutte contre les hormones de synthèse

    Originaire de Sézanne où elle a conservé des attaches familiales, Marie-Odile Soyer-Gobillard y étudie jusqu’à obtenir le baccalauréat, avant d’effectuer un cursus scientifique à la faculté des sciences de Paris et d’obtenir un doctorat d’état-es-sciences à l’université Pierre et Marie Curie.
    Elle déroule ensuite sa carrière au laboratoire Arago, observatoire océanographique de l’université Parie 6 à Bagnuls-sur-Mer, l’un des grands laboratoires maritimes de cette université internationalement reconnue. Elle y fonde le département de biologie cellulaire et moléculaire et y introduit des techniques d’étude particulièrement pointues : microscopes électroniques à transmission, technique de vitrification à l’ultra froid, etc. Mondialement reconnue, elle publie durant sa carrière plus de 170 articles dans des revues internationales et nationales et effectue plus de 200 communications à congrès.

    C’est au début des années 2000 que sa vie prend un nouveau tournant, qui la mènera vers l’engagement associatif. Après le décès de ses deux enfants, souffrant de lourds troubles psychiatriques, elle relie ces troubles à des traitements hormonaux synthétiques administrés lors de ses grossesses. Elle consacre dès lors une partie de sa vie à lutter pour la reconnaissance du lien entre exposition in utero à des hormones de synthèse et apparition de troubles psychiatriques (psychoses schizophréniques et bipolarité) accompagnés ou non de troubles somatiques (malformations génitales, stérilité, cancers) chez les enfants et maintenant petits-enfants des mères traitées.

    Avec d’autres personnes concernées par ce même problème, elle fonde en 2002 l’association HHORAGES (Halte aux hormones artificielles pour les grossesses), réunissant à l’heure actuelle plus de 1 300 témoignages de familles dont les enfants ont été exposés in utero et sont porteurs de troubles. Elle en assure la présidence et est chargée de la recherche scientifique : elle collecte les témoignages des familles concernées et met ses compétences scientifiques au service de ce combat qui entre, dans celui plus large, de la reconnaissance de la toxicité des perturbateurs endocriniens.

    En 2011, elle démontre, avec une équipe d’endocrinologues de l’université de Montpellier, l’effet transgénérationnel, soit sur les petits-enfants, de cette prise d’hormones lors des grossesses. Auteure de nombreuses publications dans ce domaine, elle collabore encore aujourd’hui avec cette équipe de chercheurs de Montpellier.

    De notre correspondant Christian Adam


    À savoir

     

    1974 : prix de la fondation Paul Wintrebert.
    1988 : prix Trégouboff de l’Académie Nationale des Sciences.
    2000 : Éméritat du Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
    2004-2009 : membre correspondant du MNHN Paris.
    14 juillet 2021 : chevalier de la Légion d’Honneur.

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    « l’union » 210719a

    MARNE – PATRIMOINE : Des élèves au chevet du patrimoine marnais

     


    Une sortie d’une journée à la découverte du patrimoine marnais inscrit à l’Unesco a été organisée pour récompenser les lauréats.

    Marne La section de la Marne de la Légion d’honneur a organisé une sortie pour récompenser les lauréats du concours « J’aime mon patrimoine marnais ». Ce concours vise la maîtrise des différents langages et l’appropriation du patrimoine local inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

    J’aime mon patrimoine marnais. Ce concours de la section de la Marne de la Légion d’honneur (en collaboration avec la ville de Reims et avec le soutien du rectorat), qui en est à sa troisième édition, est organisé dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie. Il est destiné aux élèves des lycées, collèges et écoles publiques et privées de la Marne, et vise la maîtrise des différents langages et l’appropriation du patrimoine local inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, enrichissant ainsi leur parcours artistique et culturel.

    Les jeunes candidats sont ainsi invités à mettre en valeur ce patrimoine soit : la cathédrale et le palais du Tau, la basilique Saint-Remi et le musée Saint-Remi à Reims, la basilique Notre-Dame de Lépine, la collégiale et le musée Notre-Dame en Vaux à Châlons-en-Champagne, les coteaux, maisons et caves de Champagne dont font partie tant l’avenue de Champagne à Épernay que la colline Saint-Nicaise à Reims ou les coteaux viticoles de la vallée de la Marne entre Hautvillers et Mareuil-sur-Aÿ.

    Ils doivent réaliser une production et peuvent utiliser différents langages écrit, oral, corporel, plastique, visuel… et traduire cela sous différentes formes : récit, chanson, journal… L’exercice peut être individuel ou collectif. Grâce à une collaboration étroite avec le rectorat, une formation intitulée « Le patrimoine marnais inscrit à l’Unesco » a déjà été réalisée et la section de la Légion d’honneur réalisera une nouvelle information sur ce thème pour les enseignants intéressés à la rentrée prochaine. Les intervenants sont des spécialistes de ce thème. L’objectif est également de faire connaître le rôle de l’Unesco.

    Cette année, les élèves de quatre établissements ont été récompensés. Ils sont issus des collèges de Sermaize-les-Bains, de Witry-lès-Reims, du collège Schuman de Reims et du lycée Europe de Reims. La remise des prix s’est déroulée dans les établissements. Divers prix sont privilégiés : participation des lauréats avec les enseignants concernés à une sortie d’une journée patrimoine, en 2019 à Paris (dont visite du palais de l’Unesco), ou dans la région comme cette année, remise de bons d’achats, de places de cinéma, visites de sites ou de caves, tours en ballon captif, ouvrages sur la thématique… Cette année, la sortie a récompensé 36 jeunes élèves lauréats, qui ont découvert les lieux emblématiques du patrimoine marnais inscrits au patrimoine de l’Unesco.

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    « l’union » 210718a

    REIMS – CEREMONIE : Philippe Mascia chevalier de la Légion d’honneur

     


    Le général Mercier (à droite) a remis la Légion d’honneur au colonel Mascia.

    C’est lors de la cérémonie de la Fête nationale qui s’est déroulée sous une pluie battante, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Reims, le mardi 13 juillet en soirée, que le colonel Philippe Mascia, président de l’Association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air (ANORAA), a été décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur par le général d’armée aérienne Denis Mercier, grand officier de la Légion d’honneur, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air, et qui fut commandant de la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims.

    Un moment fort pour Philippe Mascia, actuellement chef d’entreprise et président de chambre au tribunal de commerce de Reims. Autour de sa famille, un bon groupe de réservistes de l’armée de l’air, sous-officiers et officiers étaient présents ainsi que les représentants des ordres nationaux, Yves Ambel, président de la Société des membres de la Légion d’honneur de la Marne et Hervé Chabaud, président de la section Marne de l’association nationale des membres de l’ordre national du Mérite.

    Hervé Chabaud

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    « l’union » 210717a

    REIMS


    Avis de décès paru dans le journal L’union du 17 juillet 2021


    REIMS
     
    Son épouse, Madame Guy DUSSART, née Christine SESTIER ;
    Ses enfants, Bruno, Muriel, Véronique et leur conjoint ;
    Ses petits-enfants,
    ses neveux et nièces,

    font part du rappel à Dieu du

    Colonel Guy DUSSART

    Chevalier de la Légion d’honneur et de
    l’ordre national du Mérite


     
    le 14 juillet 2021.
     
    La cérémonie religieuse sera célébrée le 20 juillet 2021,
    à 14 h 30, en la basilique Saint Remi de Reims.

    24 rue Werlé - 51100 Reims.



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    « l’union » 210715b

    VITRY-LE-FRANCOIS – ASSOCIATION : Les anciens combattants maintiennent le cap

     


    Le bureau du Comité d’entente des anciens combattants a été renouvelé durant l’assemblée générale.

    Mercredi 7 juillet, à l’espace Lucien-Herr, le Comité d’entente des anciens combattants de Vitry-le-François a tenu son assemblée générale annuelle sous la présidence d’André Jacquet en présence de Catherine Vega, adjointe au maire, Antoine Carenjot, directeur de l’ONAC (Office national des anciens combattants), Laurent Burckel, adjoint au maire et président du Souvenir français de Vitry-le-François, le général Jean-Marie Lemoine (2 e section), et Hubert Robin, représentant Françoise Arvois, présidente du comité vitryat de la légion d’honneur.

    Les porte-drapeaux du Comité d’entente sont Jean-Claude Louis, Jean-Bernard Mapelli, Daniel Caillet, Jean Gragnano et Hubert Robin.

    L’essentiel des activités du Comité d’entente a été la participation aux manifestations patriotiques du Pays vitryat, les finances sont saines. André Jacquet, président sortant, a souhaité être relevé de ses fonctions pour raisons personnelles.

    De ce fait, le renouvellement du bureau a été opéré et Phillippe Duredon, sous-officier de l’Armée de l’air en retraite, accède à la présidence du comité.

    André Jacquet devient trésorier et Michel Vega est secrétaire. Le calendrier des prochaines manifestations patriotiques avec dépôt de gerbes a été précisé aux personnes présentes.

    De notre correspondant François Gsell

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    « l’union » 210715a

    REIMS – DISTINCTION : L’archevêque de Reims nommé chevalier de la Légion d’honneur

     


    Monseigneur de Moulin-Beaufort a été nommé archevêque de Reims le 18 août 2018. Archives Stéphanie jayet

    La promotion du 14-Juillet de la Légion d’honneur distingue, cette année, 467 personnes : deux grand’croix, deux grands officiers, 17 commandeurs, 53 officiers et 393 chevaliers. Parmi ces derniers : Éric de Moulins d’Amieu de Beaufort, plus connu dans le diocèse de Reims et des Ardennes comme Monseigneur de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims. Celui qui est aussi, depuis 2019, président de la Conférence des évêques de France, a été nommé sur le contingent du ministère de l’Intérieur.

    Né en 1962 en Allemagne, il a suivi des études en sciences politiques (Sciences Po Paris) et en sciences économiques, avant des études théologiques à Bruxelles et Rome. Ordonné prêtre en 1991, il a dirigé le séminaire de Paris tout en enseignant, puis est devenu secrétaire particulier d’André Vingt-Trois jusqu’en 2008. Cette année-là, il est nommé par le pape Benoît XVI évêque auxiliaire de Paris. Dix ans plus tard, le 18 août 2018, c’est le pape François qui le nomme archevêque de Reims, en remplacement de Mgr Jordan.

    La nouvelle promotion de la Légion d’honneur semble peu compter d’autres personnalités locales. On y remarque le policier Michel Klein, fait chevalier. L’Alsacien a laissé des souvenirs dans les Ardennes, où il fut directeur départemental de la sécurité publique il y a dix ans. La liste des 467 récipiendaires est dominée par le philosophe Edgar Morin et par le fondateur de l’Institut Mérieux (biologie industrielle), Alain Mérieux, tous deux élevés à la dignité de grand’croix. Dans un registre people, les comédiens Lætitia Casta et Samuel Le Bihan, et les journalistes Jean-Pierre Pernaut et Harry Roselmack, ont été faits chevaliers. Créée par Napoléon en 1802, la plus haute des distinctions françaises compte 92 000 membres.

    Guillaume Lévy

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    « l’union » 210708a

    EPERNAY – LINTHELLES – HOMMAGE : Un hommage à un disparu

     


    Un hommage a été rendu à Maurice Debaire J.L

    Ce dimanche midi, l’Union des combattants de Pleurs a rendu les honneurs à un disparu. Maurice Debaire, né en 1925, et décédé le 11 novembre 2020. Sa famille a tenu à lui rendre un dernier hommage suite à sa disparition. Décédé durant la pandémie de Covid-19, seuls ses proches avaient pu assister aux obsèques.

    « La vie patriotique de Maurice Debaire a été largement éclairée par ses imposants états de faits, sanctionnés par ses médailles » souligne l’Union des combattants. Médaillé de la Croix de guerre avec étoile d’argent en 1947, du mérite de l’union nationale des combattants en 2011, diplômé d’honneur aux combattants de l’armée française 1939-1945 et de la République Française avec la Croix de Lorraine…

    Enfin, Maurice Debaire avait été sacré Chevalier de la Légion d’honneur en 2016, à Reims, distinction remise par le ministre des Anciens Combattants Jean Marc Todeschini.

    Un moment de recueillement pour la famille, et un dernier au revoir très émouvant.

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    « l’union » 210630a

    VITRY-LE-FRANCOIS - SERMAIZE-LES-BAINS - EDUCATION : Une première place pour le collège Pasteur

     


    Les heureux gagnants ont pu découvrir le patrimoine rémois et sparnacien.

    Sur quatre classes inscrites au concours « J’aime mon patrimoine marnais » organisé par la Société des membres de la Légion d’honneur, l’une d’elles a fini gagnante et a pu bénéficier d’une belle sortie découverte à Reims et Épernay.

    L’an dernier, avant le confinement, 4 classes de 6 e du collège Louis Pasteur ont participé à un concours. Proposé par la Société des membres de la Légion d’honneur, ce défi départemental se nommait « J’aime mon patrimoine marnais ». Les élèves concernés ont juste eu le temps de renvoyer leur production avant d’être confinés.

    L’une des classes candidates a obtenu la première place du concours avec à la clé, une sortie sur le thème du patrimoine. Les enfants ont ainsi pu partir à la découverte de Reims et de ses monuments tels que la basilique Saint-Rémy et l’église Saint-Nicaise, d’Épernay et d’Hautvilliers, où le déjeuner au restaurant de l’Abbaye leur a été offert.

    Ils ont, de surcroît, reçu deux « magnifiques livres » sur la Champagne, qui seront accessibles au CDI (Centre de documentation et d’information) du collège. La professeure, Sylvie Delon, qui avait assisté la classe dans sa participation à la compétition, enseigne désormais au lycée François-I er . « Je l’ai contactée pour lui proposer, avec l’accord de son établissement, d’accompagner ses élèves lors de cette sortie. Ils se sont retrouvés le temps d’une journée et ce fut un plaisir », se réjouit la directrice.

    Malgré une météo peu clémente, cette escapade a été un grand bonheur pour tous, surtout après avoir passé plus d’une année sans pouvoir sortir.


    Un poème magique

     

    La classe gagnante a choisi de rédiger plusieurs vers vantant le patrimoine de notre département. Ils travaillaient alors sur l’œuvre de J.K Rowling, « Harry Potter » et en ont donc fait un fil conducteur supplémentaire. Voici la fin de la poésie : « Expecto Patronum, la chauve-souris vole, Au-dessus de notre vin et de sa région viticole. Nos maisons sont dorées, comme notre vin adoré, Dom Pérignon a créé le Champagne à Épernay ».

    De notre correspondante Laura Ducat

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    « l’union » 210520a

    CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE, COMPERTRIX


    Avis de décès paru dans le journal L’union du 20 mai 2021


    CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE, COMPERTRIX
     
    Chantal, Nadine BOBAN, ses filles ;
    Julien et Ayelén, Nicolas, Clément, ses petits-enfants ;
    Huguette MION, Colette WEISSENBACHER , ses soeurs ;
    Odette et Guy COLLARD, sa belle-soeur ;
    Ses neveux et nièces,
    Nora, Joachim, Anna, Michèle et Serge, Alain et Viviane, Rosa,
    Cécile, Sylvie, ses voisins et amis,
    ainsi que toute la famille,
    ont la douleur de vous faire part du décès de

    Monsieur Yvan BOBAN

    Médaillé de la Légion d’honneur
    Médaillé militaire
    Titre de reconnaissance de la Nation
    Croix de guerre des T.O.E.
    Combattant d’Indochine
    Commando
    Combattant Nord Vietnam
    7ème corps US
    Combattant d’Algérie


     
    survenu le 18 mai 2021 à l’âge de 92 ans.
     
    La cérémonie religieuse sera célébrée le mercredi 26 mai 2021
    à 10 h 30, en l’église Sainte-Pudentienne de Châlons-en-
    Champagne, suivie de la crémation dans l’intimité familiale.

    Un registre à signatures tiendra lieu de condoléances.micy.

    Une pensée est demandée pour

    Colette, son épouse décédée le 13 juin 2020.

    Cet avis tient lieu de faire-part.



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    « l’union » 210515a

    REIMS, CORMICY, LA-NEUVILLE-AUX-LARRIS, HAM

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 15 mai 2021


    CORMICY, LA-NEUVILLE-AUX-LARRIS, HAM
     
    Madame Nicole BOULARD,
    ses filles, ses gendres, ses petits-enfants et toute la famille,
    très touchés des très nombreuses marques de sympathie qui
    leur ont été témoignées lors des obsèques de

    Monsieur Roland BOULARD

     
    vous expriment leurs sincères remerciements en particulier
    pour le bel hommage militaire rendu par
    l’association rémoise des membres de la Légion d’honneur,
    les anciens combattants de Cormicy,
    les médaillés militaires de Bétheny,
    le souvenir français de Laon,
    la FNACA de Reims,
    ainsi que tous ses amis de la société de chasse du camp de
    Sissonne et les vignerons de Cormicy.



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    « l’union » 210514a

    CHALONS – VRAUX ET ISSE : Il s’appelait Jean Marseille

     


    Les aviateurs furent inhumés à Châlons, et Jean Marseille a été exhumé huit ans après pour rejoindre le caveau familial à Bagnols-sur-Céze.

    Une plaque entretient le souvenir des aviateurs.

    Le musée de l’aviation vient de recevoir des souvenirs émouvants d’un aviateur tombé en mai 1940, dans le Châlonnais.

    En mai 2000, la commune d’Isse et le musée d’aviation de Vraux s’étaient associés pour ériger une stèle en souvenir du sous-lieutenant Jean Marseille, 25 ans, pilote de l’armée de l’air, du sous-lieutenant Jacquet, observateur et du sergent Pinatel, mitrailleur.

    Ces hommes furent tués à bord de leur Potez 63-11 nº315 appartenant au Groupe aérien d’observation (GAO 1/154). Denis Rigollet, du musée, explique : « L’avion s’écrasa en flamme dans un bois de pins près du village d’Isse. Il a été abattu le 22 mai 1940 à 17 h 45 par l’As de la chasse allemande, Werner Mölders. Sur les cinq chasseurs Messershmitt ME 109, engagés dans l’affrontement, deux d’entre eux s’acharnèrent d’après les témoins à mitrailler le Potez d’observation craché au sol pour détruire d’éventuels clichés pris par l’équipage. »

    En 2021, Nathalie Marseille, petite-fille du pilote est venue des Bouches-du-Rhône où elle réside pour passer quelques jours en Champagne chez des amis à Vaudemange, sans savoir qu’elle allait séjourner à quatre kilomètres du lieu de crash.

    Son père, Jacques, fils du pilote, lui a demandé d’emmener au musée de Vraux des documents et divers objets retrouvés dans la famille. Ils concernent son héros de père natif de Bagnols-sur-Céze dans une famille de vignerons. L’association Maison-Rouge avait effectué les recherches en 1986 pour retracer l’histoire de cet avion.

    Parmi ces documents, se trouvait un objet émouvant, un portefeuille en cuir noir avec un M en relief dessus. Il est à moitié calciné, mais il avait été certainement protégé par le cuir du blouson porté par le pilote.

    À l’intérieur du portefeuille, on trouve une photo colorisée de la conjointe du pilote et mère de deux enfants. Au dos de la photo, l’épouse a déposé les traces de ses lèvres passées au rouge à lèvres. Il y avait aussi une lettre rédigée par le pilote, deux jours avant sa mort tragique. Elle a été écrite depuis son cantonnement, dont il ne pouvait donner le lieu en raison de la censure, le petit village de l’Aube appelé La Perthe.

    Il logeait dans une grande ferme chez des braves gens, ce sont les seules indications diffusées. Le nom du village était sûrement un mauvais présage. Dans cette lettre émouvante, le sous-lieutenant Marseille décrit à son épouse ce qu’il observe depuis son Potez, l’exode, les Belges et les Français se dirigeant vers le sud, sur les routes de Champagne, à pied, à vélo, à cheval, parfois en voiture, des familles entières, marchant sans cesse. On retrouve les mêmes observations dans le livre Pilote de guerre de Saint-Exupéry, lorsqu’il était basé à Orconte.


    La guerre au quotidien

     

    Dans un courrier adressé à sa femme, le sous-lieutenant Marseille décrit son quotidien : « On comprend notre rôle de soldat, le spectacle se passe de commentaire. Combien je donnerais, pour que l’on puisse refouler les Allemands. Crois bien que je m’y emploie de mon mieux, pour que, plus tard, je ne rougisse pas de ma tenue pendant la guerre » . À la fin de la lettre, il s’inquiète de savoir si les melons et haricots plantés dans le jardin familial poussent comme il faut. Et il embrasse ses deux enfants surnommés Mimi et Coco, Coco du nom du père de Nathalie, âgé à l’époque de 15 mois.

    « Sa famille peut être fière de Jean Marseille, sa légion d’honneur, sa croix de guerre avec palmes et autres souvenirs vont trôner dans une vitrine consacrée au sous-lieutenant Marseille » , affirme Denis Rigollet. La plaque de marbre sur laquelle sont gravés les noms de l’équipage du Potez brille sur la place de la mairie d’Isse.

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    « l’union » 210508c

    EPERNAY - AVIZE – HISTOIRE : Un grognard au cimetière

     


    Louis Innocent Lajoye de la vieille garde napoléonienne est enterré à Avize où il avait des attaches.

    La célébration du bicentenaire de la mort de Napoléon 1 er incite à rechercher des traces de la Grande Armée dans nos localités. Ainsi trouve-t-on la tombe d’un soldat de l’Empire à Avize ; le soldat Louis Innocent Lajoye repose en effet dans le cimetière de la commune.

    L’épitaphe inscrite sur sa tombe résume l’essentiel de sa vie et de ses états de service : « L.I. Lajoye, noble débris de la vieille garde, chevalier de Saint Louis, officier de la légion d’honneur, né à Reims le 14 février 1773, mort à Avize le 20 août 1855, parti soldat à 16 ans son mérite et sa valeur l’élevèrent promptement au grade de capitaine aux grenadiers à cheval et plus tard à celui de lieutenant-colonel. Décoré dès 1804, il combattit dans les grandes armées de la République et de l’Empire à Jemmapes, Valmy, Fleurus, Marengo, Ulm, Austerlitz, Iena, Eylau et Friedland, etc. Priez pour lui. »

    La consultation des archives de l’état civil d’Avize apporte par ailleurs quelques compléments : son épouse Marie Anne Rose Jouron est née en 1783 à Avize, décédée en 1855 à Avenay-Val-d’Or, et leur fille Marie Marguerite Rose s’est mariée en 1825 à Avize…

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    « l’union » 210508b

    EPERNAY – COMMEMORATION : À l’occasion du 8-Mai, la famille Gilbert partage les écrits de son aïeul blessé de guerre

     


    Sur la table du salon, Michel Gilbert a rassemblé les souvenirs de son oncle par alliance.

    Qui n’a pas connu Pierre Hanocq, le patron de la boîte de nuit le Fantasio jusque dans les années 1950 ? Sa carrière militaire est moins connue. Mobilisé en 1939, il est revenu à Épernay, blessé de guerre. Michel Gilbert a ressorti les archives familiales pour lui rendre hommage.

    Cela faisait une quinzaine d’années, qu’elles étaient bien rangées dans une chemise rouge parmi les archives familiales. Michel Gilbert les a redécouvertes à l’occasion du confinement en faisant du rangement. « C’est l’histoire de mon oncle par alliance, Pierre Hanocq, ce qu’il a vécu pendant la guerre » , explique Michel Gilbert, les mémoires de son aïeul entre les mains.

    Ces écrits, c’est lui qui les a tapés à la machine à écrire en présence de Pierre Hanocq. « Il m’avait demandé de le faire, il y tenait… » Les deux hommes ont passé de longues heures ensemble. « Il y raconte comment il a été blessé en 1940. Il détaille l’engin dans lequel il était… Il a même fait un croquis de l’automitrailleuse » , poursuit Michel Gilbert, heureux de pouvoir lui rendre hommage aujourd’hui.

    Pierre Hanocq, originaire de Bar-le-Duc, était maréchal des logis chef au 9 e régiment de Dragons. « C’est à Épernay qu’il a fait la connaissance de la sœur de ma mère » , ajoute Claudine Gilbert, sa nièce. « Ils se sont mariés et deux ans après, il est parti au front » , poursuit Michel Gilbert. « Malheureusement, il a été blessé très vite » .

    Le 31 mai 1940 à 17 heures comme il le précise dans son récit, sur le chemin du retour au PC d’Hauboudin près de Lille, la mitrailleuse essuie des tirs ennemis. Un projectile touche la blindée, Pierre Hanocq y perdra sa jambe droite. Pour une raison que Michel Gilbert ne connaît pas, son aïeul a été soigné puis renvoyé dans son foyer alors que les membres vivants de l’automitrailleuse ont été faits prisonniers.

    Il a reçu nombre de distinctions militaires : la Croix de guerre et la médaille militaire le 26 janvier 1941 et la Légion d‘honneur dans la cour des Invalides le 1 er janvier 1955.

    « Il avait une volonté… », se remémore Claudine Gilbert, « il ne s’est jamais plaint » . Au début, il n’avait qu’un pilon avant d’avoir des prothèses plus confortables. « Il a d’abord travaillé à la mairie d’Épernay où il a distribué les tickets de rationnement pendant la guerre. Quand le CIVC a ouvert ses portes, il y est rentré et y a fait toute sa carrière » . Il a pris sa retraite en 78. Malgré son passé et son handicap, il a su profiter de la vie avec sa femme, « le week-end, ils tenaient la boîte de nuit le Fantasio (jusqu’en 58) » , ajoute sa nièce. Il aimait aussi les voyages et n’a pas hésité à faire le tour des USA et l’Amérique du Sud avec le fils de Claudine et Michel Gilbert en 1988.

    Il décéda en juin 1999 non sans laisser ses mémoires de soldat à sa famille, son casque et son carnet militaire. En ce jour de commémoration, sa famille salue son souvenir.


    Extraits choisis des mémoires de Pierre Hanocq

     

    « Je sortis de la blindée comme je pus ne sentant pas encore ma blessure et fis une vingtaine de mètres avant de m’affaisser sur le sol. Je perdais énormément de sang, mais suis resté conscient de ce qui se passait autour de moi. »

    « Quelques instants plus tard cinq soldats allemands sont venus me donner les premiers soins, ils m’ont fait un garrot au-dessus du genou de la jambe droite et m’ont fait le premier pansement… »
    « Ils m’ont ensuite transporté sur un brancard dans une voiture sanitaire allant vers Lille. Cette voiture me conduisit à l’hôpital Saint-Sauveur de cette ville où je fus opéré à 23 heures. C’est-à-dire qu’ils ont régularisé le moignon. »

    « Le 2 juin, je fus transféré à l’hôpital militaire Scrive de cette même ville où je fus réformé en date du 29 juillet 1940 par les autorités allemandes et renvoyé dans mes foyers le 6 août 1940. J’y arrivais le 8 août 1940 après avoir séjourné 24 heures à l’hôpital Villemin à Paris ».
    « Là je constate que Paris et Épernay ne sont pas écrasées mais beaucoup de monde est parti, évacué vers le centre ou le sud. »

    « Je sors en ville par l’avenue Paul-Chandon, y rencontre un copain de mon père qui me dit : T’es blessé, c’est un peu normal tu étais de carrière . J’en ai pleuré deux jours mais ai reconnu le bien-fondé de ces mots ensuite… »

    Isabel Da Silva

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    « l’union » 210508a

    REIMS : Cérémonie du 76 e anniversaire de la Reddition

     

    À partir de 10 h 40, cérémonies devant plusieurs monuments de Reims puis, à la Neuvillette. Dans le contexte actuel de pandémie, elle se déroule sans public et en présence d’un nombre restreint de personnes. Un tambour et une trompette de l’harmonie municipale rejoindront une délégation d’officiels. 10 h 40 : Monument des déportés de la communauté Juive, devant la synagogue, 49 rue Clovis Dépôt de gerbes et prière du rabbin. 11 heures - Monument aux Martyrs de la résistance, esplanade Colonel-Bouchez, Promenades Schneiter. 11 heures, Stèle Rhin et Danube, Promenades Schneiter Lecture de l’ordre du jour n°9, lors duquel le Général d’Armée de Lattre de Tassigny évoque la signature au nom de la France le 9 mai 1945 à Berlin de l’acte solennel de la capitulation de l’Allemagne. 11 h 30, monument aux morts, place de la République Dispositif militaire avec présentation des troupes. Remise de la croix de chevalier de la Légion d’honneur au colonel Philippe Mascia, colonel de l’Armée de l’Air, président national de l’Association des Officiers de Réserve de l’Armée de l’Air, par le général d’Armée aérienne Denis Mercier, ancien chef d’état-major de l’Armée de l’Air et ancien N°2 de l’Otan. La Neuvillette : Le cortège officiel est réduit. 18 heures, monument aux morts, route nationale la Neuvillette, devant l’église à 18 h 30, monument de l’aviateur Mc Kenzie, route nationale la Neuvillette.

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    « l’union » 210506a

    CORMICY, LA-NEUVILLE-AUX-LARRIS, HAM

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 06 mai 2021


    CORMICY, LA-NEUVILLE-AUX-LARRIS, HAM
     
    Madame Nicole BOULARD, son épouse ;
    Corinne et Patrick VIEL,
    Catherine et Jean-Noël SOUPLY,
    Nathalie et Benoît BARIZET, ses enfants ;
    Morgane et Maxime, Quentin et Lara,
    Marie, Maxime, Laurine et Adrien,
    Julie et Thibault, Ludivine,
    ses petits-enfants ;
    Françoise MICART, sa belle-soeur ;
    Toute la famille et ses amis,
    ont l’immense tristesse de vous faire part du décès accidentel
    de

    Monsieur Roland BOULARD

    Vigneron
    Chevalier de la Légion d’honneur
    Ancien combattant d’AFN
    Médaille militaire


     
    survenu le 1er mai 2021, à l’âge de 85 ans.
     
    La cérémonie religieuse sera célébrée lundi 10 mai 2021, à 15 heures, en l’église de Cormicy.

    Une pensée toute particulière est demandée pour


    Régine BOUGY, sa première épouse,
    décédée en 1962.

    Cet avis tient lieu de faire-part.



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    « l’union » 210504a

    VITRY-LE-FRANCOIS – HOMMAGE : Denise Trioulet-Schemite, l’adieu à une grande dame

     


    Denise Schemite, femme discrète et viscéralement patriote, avait été élevée au rang de chevalier de la Légion d’honneur en mars 2015. Archives

    Héroïne de la Résistance, Denise Schemite, née Trioulet, s’est éteinte à 95 ans à Reims. Titulaire de nombreuses décorations, la Vitryate appartenait à une famille qui avait fait de l’opposition à l’ennemi son credo. Elle a été très active dans la Résistance.

    Elle était, comme sa sœur Françoise, imprégnée par son passé de Résistante. Fortment marquée par les événements de cette période, Denise Trioulet-Schemite s’en est allée, en toute discrétion. Comme elle passait avec d’infinies précautions les messages entre les groupes résistants durant la Seconde Guerre mondiale. « C’était difficile de dire ce qu’il s’est passé au camp de Compiègne car personne ne nous croyait » , regrettait-elle en mai 2015 lors d’une exposition en l’honneur des Résistants de La Chaussée-sur-Marne à laquelle elle avait été invitée.

    Ce souci de transmission de la mémoire l’animait puissamment. Il l’a guidée jusqu’au bout d’une existence que Denise Trioulet-Schemite étirait paisiblement à la Villa Beausoleil, la maison de retraite de Loisy-sur-Marne. C’est là-bas que le 7 mars 2015, la Vitryate de naissance avait reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. C’est le président de la République qui les lui avait accordés par décret de mars 2014 en commémoration du 70 e anniversaire du débarquement et de la Libération. La cérémonie avait réuni tous ses proches. Elle fut l’occasion de se replonger dans l’histoire d’une famille de la rue du loup, à Vitry-le-François.

    Arrêtée avec sa sœur jumelle, Françoise, et sa maman, Juliette, en 1943, Denise fut conduite à la prison de Châlons par la Gestapo. Malgré les interrogatoires serrés, les menaces et les brimades, elles n’ont jamais cédé un renseignement sur l’activité de Georges Trioulet, véritable cible des Allemandes en tant que bras droit du chef de son réseau de Résistance. La prison de Laon puis le camp de Compiègne n’ont rien changé à leur détermination. Libérées en 1944, Denise Trioulet-Schemite avait mérité ses nombreuses décorations. Dès le 4 juillet 1948, le général Giraud lui remettait la médaille de la Résistance, ainsi qu’à sa sœur.

    Denise Trioulet-Schemite était également titulaire de la Croix des combattants volontaires 39-45. Avec elle, c’est la dernière grande figure locale de la Résistance qui s’est éteinte. À sa famille et ses amis, la rédaction de L’Union présente ses sincères condoléances.

    Philippe Launay


    L’essentiel

     

    Denise Trioulet-Schemite
    s’est éteinte en avril 2021 à 95 ans, à Reims. Elle résidait à la Villa Beausoleil, à Loisy-sur-Marne.

    Née le 3 mars 1926,
    elle était la fille du lieutenant-colonel Georges Trioulet, ancien combattant et Résistant. Il a aussi siégé de 1947 à 1965 au conseil municipal de Vitry-le-François.

    Elle-même Résistante,
    Denise Triulet-Schemite s’était illustrée pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle avait été élevée au rang de chevalier de la Légion d’honneur par décret du président de la République François Hollande en 2014.


    Georges Trioulet, son modèle de père

     

    Denise Trioulet-Schemite et sa sœur Françoise partageaient avec leur père le refus de se soumettre à l’envahisseur. L’homme avait déjà combattu l’ennemi lors de la Première Guerre mondiale. En janvier 1916, il est affecté à l’infanterie d’abord au 1 er puis au au 8 e régiment de marche de zouaves, un corps d’élite. Mobilisé en tant qu’officier de réserve en 1939, Georges Trioulet est fait prisonnier l’année suivante. Il est interné en Autriche.

    En 1941, il est libéré en tant qu’officier de la Première Guerre mondiale mais il rejoint aussitôt la Résistance. Georges Trioulet trouve sa place dans le groupe Robin-Buckmaster. Dirigé par le commandant de la Fournière, arrêté en 1943 à Châtelraould puis torturé à mort à Paris, ce groupe de Résistants mène des actions dans le Vitryat.

    Échappant à la Gestapo sur une ruse de son épouse - elle avait modifié l’emplacement des pots de fleurs de la maison familiale selon le code inventé par les Trioulet - le père fuit la France, franchit les Pyrénées à pied, traverse l’Espagne et arrive en barque en Afrique du Nord. Son désir est de servir à nouveau son pays. Ce sera avec la compagnie des fantassins du 4 e régiment des tirailleurs tunisiens. A sa tête, il livre une bataille restée dans les livres d’histoire. Elle se déroule en Italie, au Monte Cassino, de janvier à juin 1944. Le 4 e RTT y a donné un assaut déterminant dans la victoire au mont Cassin, perçant la ligne de défense allemande. Le général de Gaulle avait salué cette performance dont Georges Trioulet était ressorti en héros mais blessé.

    Titulaire de la Croix de Guerre 14-18 et 39-45, il a été fait officier de la Légion d’honneur grâce à sa bravoure au Monte Cassino. Revenu à la vie civile, en tant qu’assureur, Georges Trioulet, patriote devant l’Éternel, siégeait dans les associations d’Anciens Combattants. Il avait aussi décidé de s’impliquer dans la vie locale avec trois mandats d’élu municipal. Il fut premier adjoint de Georges Tramet (1947-1953), et premier puis troisième adjoint de Jean Juif (1953-1959 puis 1959-1965). Georges Trioulet est décédé le 27 octobre 1976.


    Il y a deux ans, Gisèle Probst…

     

    Funeste mois d’avril. Le 25 avril 2019, Gisèle Probst s’éteignait à 96 ans. Figure de la Résistance, la Vitryate d’adoption avait survécu au camp de Ravensbrück où elle a été internée de longs mois entre 1944 et 1945. Entrée dans la Résistance en 1942 en Auvergne, elle avait intégré le réseau franco-britannique Mithridate comme agent de renseignements et de liaison. Dénoncée, elle est arrêtée en octobre 1942. Titulaire de la Croix de Guerre et médaillée de la Résistance, elle reçoit la Légion d’honneur puis la cravate de commandeur en 2003. Jusqu’à son décès, Gisèle Probst n’a jamais cessé de témoigner sur l’horreur qu’elle a vécue.

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    « La Cohorte » 210427a

    VITRY-LE-FRANCOIS : SMLH 51 - INTERVENTION DANS LES ÉCOLES : La résistante Gisèle Probst donne son nom à un collège

     

    Depuis 1er janvier 2021, le collège du Vieux-Port de Vitry-le-François, dans la Marne, est officiellement renommé du nom de Gisèle-Probst, résistante vitryate qui s’est éteinte le 25 avril 2019 à l’âge de 96 ans. Gisèle Probst, commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de la croix de guerre et médaillée de la Résistance, est une figure légendaire de l’histoire locale de la Seconde Guerre mondiale. Déportée au camp de concentration allemand de Ravensbrück en 1944 suite à une dénonciation pour l’activité qu’elle menait avec son époux dans le réseau "Mithridate", elle sera libérée en avril 1945 par l’Armée rouge. Pendant des années, Gisèle Probst est venue témoigner de sa vie et du drame de la déportation dans les collèges de Vitry-le-François, avec simplicité et pugnacité. Elle expliquait, avec des anecdotes et des histoires vécues, ses mois passés à Ravensbrück, l’un des camps nazis réservés aux femmes. Elle était, pour son jeune auditoire, l’un des derniers témoins de la grande guerre. Le comité de Vitry-le-François avec Françoise Arvois, sa présidente, mais aussi avec le soutien du maire de la ville, Jean-Pierre Bouquet et avec l’accord de Christian Bruyen, président du conseil départemental de la Marne, a beaucoup œuvré pour que le collège du Vieux-Port porte le nom de cette célèbre personnalité locale, à l’histoire nationale.

    POUR EN SAVOIR +

    Contactez Yves Ambel, président de la section de la Marne

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    « l’union » 210412a

    VITRY-LE-FRANÇOIS, LOISY-SUR-MARNE : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 12 avril 2021


    VITRY-LE-FRANÇOIS, LOISY-SUR-MARNE
     
    Jean SAUPIQUE et Françoise,
    Jacques et Marie-Agnès SAUPIQUE,
    Frédérique SAUPIQUE,
    Pierre SAUPIQUE,
    ses neveux et nièces ;
    Ses petits-neveux et petites-nièces, et leurs enfants,
    ont la tristesse de vous faire part du décès de

    Madame Denise SCHEMITE

    Chevalier de la Légion d’honneur
    Médaille de la Résistance
    Croix des combattants volontaires 1939-1945
    Titre de reconnaissance de la Nation

     
    Les obsèques religieuses seront célébrées le mardi 13 avril 2021, à 10 h 30 en l’église de Mourmelon-le-Grand.

    Pas de plaques, fleurs naturelles.

    Cet avis tient lieu de faire-part.



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    « l’union » 210410a

    MOURMELON-LE-GRAND : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 10 avril 2021


    MOURMELON-LE-GRAND
     
    Madame Christiane RAUCOURT, son épouse ;
    Magali et Estelle, ses filles ;
    Jérémy et Samuel, ses gendres ;
    Charlotte, Arthur, Loula, Marius,
    ses petits-enfants chéris,
    ainsi que toute la famille,
    ont le regret de vous annoncer le décès de

    Monsieur Jacques RAUCOURT

    Chevalier de la Légion d’honneur
    Chevalier de l’Ordre national du Mérite

     
    Les obsèques religieuses seront célébrées le mardi 13 avril 2021, à 10 h 30 en l’église de Mourmelon-le-Grand.

    Pas de plaques, fleurs naturelles.

    Cet avis tient lieu de faire-part.



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    « l’union » 210408a

    VITRY-LE-FRANCOIS : Report de la cérémonie officielle au collège Gisèle-Probst

     

    D’un commun accord, le comité de la Légion d’honneur, la mairie et le collège Gisèle-Probst (anciennement collège du Vieux-Port) de Vitry-le-François ont décidé de reporter la cérémonie officielle, initialement prévue le 21 avril, pour marquer symboliquement le changement de nom de l’établissement scolaire précédemment cité. Et ce en raison de la crise sanitaire.

    Le rendez-vous est reporté au 25 juin, si tout va bien.

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    « l’union » 210225a

    VITRY-LE-FRANCOIS : Gisèle Probst veille sur le collège du quartier du Vieux-Port

     

    Effectif depuis le 1 er janvier, le changement de nom du collège du Vieux-Port s’affiche depuis quelques jours à l’entrée de l’établissement.

    « Ça y est, on a réussi. On ne pourra jamais oublier Gisèle », témoigne Françoise Arvois, présidente du comité de la légion d’honneur de Vitry-le-François et amie de la résistante. « Ça m’a fait un petit pincement au cœur quand j’ai vu le panneau », ajoute-elle, émue.

    Le 21 avril devrait se tenir une cérémonie officielle en présence des 438 élèves qui travaillent actuellement à la réalisation d’un nouveau logo.

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    « l’union » 210221a

    AŸ-CHAMPAGNE / CORDOUE – HOMMAGE : L’Agéen Juan Romero sera fait citoyen d’honneur de la province de Cordoue, ce vendredi

     


    Juan Romero en 2016, quelques jours avant qu’il ne reçoive la Légion d’honneur des mains d’une autre rescapée des camps, Yvette Lundy. Margaud Déclemy

    Aÿ-Champagne / Cordoue Après la reconnaissance par le gouvernement espagnol de sa qualité de victime du gouvernement franquiste, celui qui fut le dernier Républicain espagnol à avoir survécu à un camp nazi, est aujourd’hui honoré par la province qui l’a vu naître.

    Le minimum que la province de Cordoue puisse faire pour la mémoire de Juan Romero est de reconnaître que l’avoir vu naître il y a plus de 100 ans est pour elle un honneur. » Ces mots figurent dans le dossier d’instruction qui fait de Juan Romero un citoyen d’honneur de sa province natale et lui octroie la médaille d’or de ladite province. Une distinction attribuée à titre posthume. Juan Romero s’est éteint en octobre dernier, à 101 ans. Il était alors le dernier des Républicains espagnol à avoir survécu à un camp de concentration nazi.

    Dans ce dossier, le parcours de cet Espagnol né en 1919 est retracé en quelques lignes. Il le sera aussi lors de la cérémonie officielle organisée ce vendredi 26 février, simultanément au siège de la députation de Cordoue et à la salle des fêtes d’Aÿ.

    Son engagement dans l’armée républicaine pendant la guerre civile, alors qu’il n’avait que 17 ans. L’exode vers le camp de réfugiés de Vernet, en Ariège, en février 1939 après la victoire de Franco. Son engagement dans la légion étrangère française en avril 1939 « pour continuer la lutte contre fascisme ». Les campagnes militaires auxquelles il a participé, en Algérie, en Libye et en Allemagne, où il est fait prisonnier. Son internement au camp de Luckenwald puis Mauthausen d’août 1941 à mai 1945. Son installation à Aÿ après sa libération, sa citoyenneté française en 1951, « face à l’impossibilité de revenir dans son pays natal, où règne toujours la dictature du régime qu’il a tenté de combattre dans sa jeunesse. »

    « À ses souffrances, s’ajoutait le châtiment d’être oublié par les siens et par son pays jusqu’à très récemment avec l’acte de réparation du gouvernement espagnol, quelque temps avant sa mort » , dit encore le document. C’était en août dernier, lorsque la numéro 2 du gouvernement espagnol avait remis à Juan Romero la « Déclaration de réparation et de reconnaissance personnelle », attribuée aux victimes de persécutions et de violences pendant la guerre civile espagnole et la dictature franquiste.


    Chevalier de la Légion d’honneur

    « Jusqu’à la fin de sa vie, est-il aussi écrit, Juan Romero a œuvré pour que l’on sache et l’on n’oublie pas ces centaines de milliers de personnes victimes comme lui, de l’absurdité assassine du totalitarisme fasciste. » La France a d’ailleurs honoré l’engagement mémoriel de Juan Romero par la Légion d’honneur, en 2016.

    Ce vendredi donc, celui qu’on appelait El Cordobés, sera de nouveau honoré. Marie-Christine Lang, consule générale de France à Madrid, recevra les distinctions en son nom, lors de la cérémonie organisée au palais de La Merced, à Cordoue. La vice-présidente du gouvernement national sera, cette fois encore, présente. À la salle des fêtes d’Aÿ, la famille de Juan Romero, qui ne peut pas faire le déplacement en Andalousie à cause de l’épidémie, le maire Dominique Lévêque et des représentants de l’Amicale des déportés, familles et amis de Mauthausen. Un journaliste espagnol, auteur d’un documentaire consacré à Juan Romero et dont un résumé sera diffusé vendredi, assistera également à la cérémonie depuis l’Autriche.

    Quant au public, il pourra le faire depuis le lien suivant : https://meet.google.com/fsr-dbkb-kts


    L’essentiel

     

    Juan Romero
    , Républicain espagnol, engagé dans la légion étrangère pour lutter contre l’occupation nazie en France, rescapé d’un camp de concentration et installé à Aÿ après la guerre, est décédé en octobre dernier. C’était l’ultime Républicain espagnol rescapé d’un camp nazi.

    Chevalier de la Légion d’honneur
    depuis 2016, le gouvernement espagnol lui a remis en août 2020 le diplôme de Déclaration de réparation et de reconnaissance personnelle, attribué aux victimes de persécutions et de violences pendant la guerre civile et la dictature franquiste.

    Ce samedi 26 février
    à 10 heures, il sera fait, à titre posthume, citoyen d’honneur de la province de Cordoue, dont il était originaire.

    Hélène Nouaille

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    « l’union » 210212c

    REIMS : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 12 février 2021


    REIMS
     
    l’Amicale des 1er et 41ème Groupes de Chasseurs,
    les Diables Bleus de Reims,

    vous font part du décès du

    Colonel Henri SELLIER

    Chevalier de la Légion d’honneur
    Officier dans l’Ordre national du Mérite

     
    survenu à Reims dans sa 89ème année.



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    « l’union » 210212b

    REIMS, CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE, CHARLEVILLE-MÉZIÈRES : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 12 février 2021


    REIMS, CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE, CHARLEVILLE-MÉZIÈRES
     
    Madame Laurence MIAS,
    présidente du conseil de l’IUT de Reims-Châlons-Charleville ;
    Monsieur Christophe BECKERICH,
    directeur de l’IUT de Reims-Châlons-Charleville ;
    L’ensemble des personnels de l’IUT
    de Reims-Châlons-Charleville,

    ont la tristesse d’annoncer la disparition du

    Professeur émérite Roland CHOISELLE

    Chevalier de la Légion d’honneur,
    Officier de l’Ordre national du Mérite,
    Commandeur des Palmes académiques,
    Médaille Vermeille des Arts, Sciences et Lettres,
    Ancien directeur des IUT de Reims, Troyes, Charleville

     
    survenue le samedi 6 février 2021.

    Les funérailles auront lieu le lundi 15 février 2021, à 10 heures, en l’église Saint-Jacques de Reims, suivies de la crémation.

    Un dernier hommage lui sera rendu au cimetière de Doux (08) à 16 heures.

    Une pensée pour

    son épouse, Christiane,
    qui nous a quittés le 11 juillet 2015..



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    « l’union » 210212a

    REIMS – NECROLOGIE : Roland Choiselle était une figure de l’université

     


    Roland Choiselle faisait partie du tout petit groupe de professeurs qui avaient soutenu la création de l’Institut universitaire du troisième âge et du temps libre..

    Disparu à l’âge de 90 ans, le professeur Roland Choiselle a été pleinement impliqué dans le développement des antennes universitaires de la région tout au long de sa carrière.

    C’est une figure de l’université de Reims Champagne-Ardenne qui vient de nous quitter à l’âge de 90 ans. Par son parcours, par les responsabilités qu’il a exercées, notamment comme directeur de l’institut universitaire de technologie (IUT) de Reims, le professeur Roland Choiselle a été pleinement impliqué dans le développement des antennes universitaires de la région.

    Ce Rémois, fils d’ouvriers de filature, titulaire de trois licences (histoire, droit et lettres), de trois certificats d’études spécialisés (en histoire du droit, droit privé, sciences économiques) et de trois doctorats (droit, Nancy-1964 ; psychologie Montpellier-1969, lettres et sciences humaines, Sorbonne, 1974) avait une boulimie heureuse de l’étude et de la recherche. Il s’agissait d’une authentique passion, mêlant curiosité, méthodologie et rigueur scientifique. Ce pédagogue aux aptitudes oratoires remarquables avait une revanche à prendre sur la vie.

    Âgé de 6 ans, il contracte la rougeole qui se complique et le rend aveugle et sourd. Transféré à l’hôpital des Quinze-Vingts à Paris, les chirurgiens, après sept opérations, lui sauvent son œil gauche, et son oreille droite.

    Lorsqu’il retourne à l’école, ses camarades se moquent de ses infirmités. Il prend sur lui et sa seule réponse est de rafler tous les prix d’excellence. Le baccalauréat philo en poche, il décide d’être professeur des universités. Au terme d’une ascension logique, après avoir travaillé avec Jean-Baptiste Duroselle, Raymond Aron et Jean Gay, il le devient le 1 er octobre 1974. Il va associer des tâches d’enseignement à des responsabilités administratives et à des initiatives heureuses pour l’image de l’université.

    C’est ainsi qu’en 1976, il fait partie du tout petit groupe de professeurs qui soutiennent la création de l’Institut universitaire du troisième âge et du temps libre par Frédéric Payen et donne les premières conférences. Il initie même les interventions à deux voix avec son épouse et complice des archives et des bibliothèques, Christiane, disparue il y a six ans. Ils ont aussi cosigné des ouvrages d’histoire régionale. Il s’implique aussi dans l’action de la Maison des jeunes et de la culture (MJC), Le Phare aux Châtillons à Reims.

    Le professeur Choiselle était chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, commandeur des Palmes académiques. À sa famille, L’union, dont il était un ami, adresse ses sincères condoléances.

    Hervé Chabaud


    Une anecdote savoureuse à l’Ensam de Châlons

     

    Roland Choiselle n’était jamais à court d’anecdotes savoureuses. Nommé administrateur provisoire de l’École nationale supérieure des arts et métiers de Châlons-sur-Marne, il a la surprise un matin de découvrir dans son bureau, un cheval peu farouche avec paille et foinu ! Les Gadz’Arts, en élèves ingénieurs originaux, avaient emprunté la monture du directeur de l’École d’application d’artillerie pour lui offrir un nouveau lieu de résidence.

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    « l’union » 210211a

    REIMS : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 11 février 2021


    REIMS
     
    Bruno et Olivier CHOISELLE, ses enfants et leurs épouses ;
    Sébastien, Vincent et leurs épouses, Nicolas, Maxence, Quentin, Thomas, Chloé, ses petits-enfants ;
    Kiara, Lorenzo, Mïnélie, ses arrière-petits-enfants ;
    Ginette, sa soeur ;
    Stéphane, son neveu,

    ont la douleur d’annoncer la montée au ciel du

    Professeur émérite Roland CHOISELLE

    Chevalier de la Légion d’honneur,
    Officier de l’Ordre national du Mérite,
    Commandeur des Palmes académiques,
    Médaille Vermeille des Arts, Sciences et Lettres,
    Docteur en droit,
    Docteur en psychologie,
    Docteur ES Lettres et Sciences Sociales,
    Professeur d’université honoraire,
    Écrivain,
    Chercheur,
    Ancien directeur des I.U.T de Reims, Troyes, Charleville

     
    survenu le 6 février 2021, à l’âge de 90 ans.

    Les funérailles auront lieu le lundi 15 février 2021, à 10 heures, en l’église Saint-Jacques de Reims, suivies de la crémation.

    Nous nous retrouverons pour un dernier hommage au cimetière de Doux (08) à 16 heures.

    Une pensée pour

    sa chère et tendre épouse, Christiane,
    qui nous a quittés le 11 juillet 2015..

    Requiescat in pace.

    Cet avis tient lieu de faire-part.



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    « l’union » 210207a

    CHALONS – DISPARITION : Un dernier adieu au photographe Serge Nicaise

     


    Serge Nicaise est décédé à l’âge de 81 ans.

    Ce samedi, sa famille, ses amis et les gens qui l’ont connu, ont rendu un dernier hommage à Serge Nicaise décédé le dimanche 31 janvier.

    Ils étaient forcément émus et dévastés par le chagrin après la perte de leur père et de leur grand-père. Mais les enfants de Serge Nicaise ainsi que ses petits-enfants se sont montrés dignes en exprimant quelques mots, ce samedi, à la collégiale Notre-Dame-en-Vaux où avaient lieu les obsèques de Serge Nicaise.

    Ses enfants ont salué l’homme « simple et respectueux » qu’il était « malgré les responsabilités » , mais aussi leur « fierté » . Sa fille Natacha l’a remercié pour le plus beau des cadeaux qu’il lui a offert, celui d’avoir cru en elle et pour lui avoir transmis sa passion, « la photo, l’art de toucher les gens à travers une image » . Ses petits-enfants qui le prénommaient « Papoune » ont eu de douces paroles pour celui qui a semblé être un papy génial, bon vivant, attentif et bienveillant.

    Je le vois encore, heureux, dans les allées de la Foire

    Et puis le souhait du défunt a été exaucé : Bruno Bourg-Broc, l’ancien maire de Châlons avec qui Serge Nicaise a œuvré, par exemple, pour créer le premier marché de Noël de Champagne-Ardenne, en 1995, a pris la parole. « Je le vois encore, heureux déambulant dans les allées de la Foire » , s’est souvenu l’ancien édile, une Foire qui a pris son envol grâce au choix de Serge Nicaise de notamment développer le machinisme agricole et de recruter Bruno Forget. BBB a souligné sa volonté, son dynamisme, ses valeurs familiales, et l’engagement constant de Serge Nicaise au travers de la présidence de l’Union commerciale, industrielle et artisanale (UCIA), de celle de la Renaissance immobilière… D’ailleurs, pour l’ensemble de son travail et notamment dans le logement, il avait reçu la Légion d’honneur en 2012, remise à l’époque par Bruno Bourg-Broc.

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    « l’union » 210206a

    CHALONS – DISPARITION : Les obsèques de Serge Nicaise ont lieu ce samedi matin

     


    Serge Nicaise est décédé à l’âge de 81 ans.

    Le photographe Serge Nicaise, décédé ce dimanche du Covid-19, sera enterré ce samedi matin. La cérémonie a lieu à la collégiale Notre-Dame-en-Vaux à 9 heures.

    Ce dimanche, la ville préfecture a perdu un ancien commerçant de renom qui a hissé la Foire de Châlons au rang de deuxième comice agricole de France avec Bruno Forget.

    Commerçant de renom place de la République

    Serge Nicaise est décédé à l’âge de 81 ans du Covid-19 alors qu’il se battait depuis deux ans contre la maladie. Il était né à Sermaize-les-Bains. Commerçant de renom place de la République, Serge Nicaise faisait partie d’une longue génération de photographes.

    Durant près de cinquante ans, il s’est impliqué pour sa ville qu’il aimait profondément tant au niveau de la vie locale qu’auprès des commerçants, du monde associatif ou encore en politique.

    Président de l’UCIA, durant près de quinze ans, commissaire général de la Foire, il a recruté Bruno Forget en 1992. Conseiller municipal sous l’ère Bruno Bourg-Broc, il s’est présenté aux élections cantonales en mars 1994. En 2012, il est décoré de la Légion d’honneur.

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    « l’union » 210204a

    CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 04 février 2021


    CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
     
    Benoist APPARU, maire de Châlons-en-Champagne,
    les élus du conseil municipal,
    l’ensemble des agents de la ville,

    ont le regret de vous faire part du décès de

    Monsieur Serge NICAISE

    Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur
    Conseiller municipal de 1989 à 1993

     
    survenu le 1er février 2021, à l’âge de 81 ans.

    et adressent à sa famille et à ses proches leurs sincères condoléances.

    La cérémonie religieuse sera célébrée le samedi 6 février 2021, à 9 heures, en la collégiale Notre-Dame-en-Vaux.



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    « l’union » 210203a

    CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 03 février 2021


    CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
     
    Madame Edithe NICAISE, son épouse ;
    Eric et Valérie NICAISE-CHENONIER,
    Natacha et Laurent NICAISE-PYPE,
    Alexandre et Célia NICAISE,
    ses enfants ;
    Mathilde, Manon, Arthur, Jules, Louise, Romy,
    ses petits-enfants ;
    Marie-Christine NICAISE, sa soeur ;
    Madame Georgette COUSTENOBLE, sa belle-mère ;
    Philippe et Sylviane PELLIER-CUIT, son demi-frère ;
    Georges COUSTENOBLE, son beau-frère,
    ainsi que toutes les familles NICAISE,
    COUSTENOBLE, BOITEZ,
    et ses nombreux amis,
    ont la douleur de vous faire part du décès de

    Monsieur Serge NICAISE

    Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur,
    Ancien combattant d’Algérie
    Médaille de la Jeunesse et des Sports
    Président de l’Union des Commerçants de
    la foire exposition
    Président de l’Union Commerciale Industrielle et Artisanale
    Président de l’Auberge de jeunesse
    Juge au tribunal de commerce
    Conseiller municipal
    Mercure d’Or

     
    survenu le 1er février 2021, à l’âge de 81 ans.

    La cérémonie religieuse sera célébrée le samedi 6 février 2021, à 9 heures, en Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne.
    Un recueil de dons au profit de la recherche médicale pour la Fondation ICM sera à disposition.
    Monsieur NICAISE repose à la chambre funéraire Boiteux Funéris, rue Fernand Brémont à Châlons-en-Champagne.
    Une pensée est demandée pour

    ses parents.

    La famille remercie le personnel de Korian, du centre hospitalier et de la RPA Sarrail pour leurs bons soins et leur dévouement.

    Cet avis tient lieu de faire-part.



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    « l’union » 210202a

    CHALONS – NECROLOGIE : Le photographe Serge Nicaise s’est éteint

     


    Serge Nicaise a reçu la Légion d’honneur en 2012.

    La ville a perdu un ancien commerçant de renom qui a hissé la Foire de Châlons au rang de deuxième comice agricole de France avec Bruno Forget.

    Son état de santé s’est rapidement dégradé en fin de semaine. Alors qu’il luttait depuis vingt ans contre la maladie, c’est finalement le Covid-19 qui l’a emporté. Jusqu’à la dernière minute, glissait hier après-midi sa fille Natacha, Serge Nicaise aura souri à ses proches. Même dans la souffrance, l’octogénaire a cherché à dégager de la douceur et du positif. Probablement parce qu’il a toujours porté en lui la valeur forte du travail et de l’effort, avec elle, celle d’aller toujours de l’avant.

    Après une jeunesse difficile, il avait pris une belle revanche sur la vie, en développant son activité commerciale grâce à son travail et en s’impliquant fortement localement.

    Serge Nicaise aimait sa ville et sa famille. Homme dynamique, il a beaucoup œuvré pour Châlons. L’achat du premier train touristique avec l’office de tourisme, c’est à lui qu’on le doit, l’arrivée du marché de Noël, main dans la main avec Bruno Bourg-Broc, alors maire en 1995, également.
    Pugnace, Serge était un commerçant de renom de la place de la République. De la lignée Nicaise, « un nom synonyme de photographie depuis quatre générations » , écrivait à son sujet, le journaliste Fabrice Minuel dans nos colonnes.

    Titulaire de deux Mercure d’or en 1975 et en 1985, Serge Nicaise a commencé sa carrière de photographe en Algérie où il était au service du cinéma des armées. Il reste très marqué par son passage en Algérie d’où il revient titulaire d’une carte d’ancien combattant.

    De retour à Châlons, il reprend la gérance du magasin de photo qui appartenait à son père. Il rachète ensuite le fonds, puis les murs. C’est en 1971. Deux ans plus tard, il ouvre un magasin dans le centre commercial Croix-Dampierre. Également à Épernay.

    Il signe des photos pour notre titre mais également aux côtés de Yann Arthus-Bertrand. Guidé par le courage et la volonté, il élève son domaine professionnel au tout premier rang dans la région, « en s’adaptant notamment aux nouvelles technologies » , précisait toujours dans nos colonnes, Fabrice Minuel.

    Ses proches, dont sa fille, insistent, Serge Nicaise aurait « fait n’importe quoi pour les autres » . Il tient notamment à travailler pour l’intégration des pieds-noirs en France à son retour d’Algérie. Il s’implique aussi énormément dans la vie locale.

    Au sein de l’auberge de jeunesse durant vingt-cinq ans, de la chambre de commerce et d’industrie de Châlons de 1986 à 1992, du bailleur Renaissance immobilière châlonnaise où il est président de 1998 à 2012, il joue en outre un rôle déterminant au sein de l’Union commerciale industrielle et artisanale où il entre en 1963. Il sera président de l’UCIA et commissaire de la foire-exposition durant quinze ans.

    En 1992, il recrute Bruno Forget, l’actuel patron de l’événement. Avec ses choix, Serge Nicaise développe le machinisme agricole en collaborant avec William Pigny, alors président régional et départemental du Sedima (Syndicat des entreprises de service et distribution du machinisme agricole, d’espaces verts et des métiers spécialisés). Il donne une nouvelle dimension à la Foire.
    En recrutant Bruno Forget, Serge Nicaise lui offre aussi un nouveau souffle. Le nombre de visiteurs double, passant de 100 000 à 210 000. L’événement se hisse au deuxième rang des foires de France, place qu’elle n’a pas quittée depuis.

    Pour tout son travail réalisé, notamment dans le logement, il est décoré de la Légion d’honneur en 2012. Une grande fierté pour lui.

    La date et le lieu des obsèques de Serge Nicaise n’étaient pas connus hier soir. Le défunt avait cependant un souhait : que l’ancien maire de Châlons, Bruno Bourg-Broc, prenne la parole.


    « J’ai réalisé avec lui mon rêve »

     

    Le décès de Serge Nicaise a fait réagir de nombreuses personnes hier. Bruno Bourg-Broc, ancien maire de Châlons, auprès de qui Serge Nicaise a été conseiller municipal . « Avec Serge, j’ai réalisé un rêve, celui d’organiser un marché de Noël à Châlons. Nous l’avons réalisé ensemble et ce fut un grand succès, le premier de la région. C’était en décembre 1995. C’était un homme au service de sa ville et des commerçants, un acteur désintéressé, un commerçant dynamique, une personne importante pour Châlons. J’étais honoré de lui remettre la Légion d’honneur. »

    William Pigny, figure emblématique de la Foire. « Serge était très impliqué et très présent. Il a dynamisé la Foire de Châlons, au début des années 1970. Serge, c’était toujours la joie de vivre et la bonne humeur. Il a également énormément développé l’activité argentique à Châlons. Il a aussi lancé beaucoup de clubs, comme celui de la Table ronde. »

    Fabrice Minuel, journaliste, qui l’a beaucoup cotoyé . « Quand je pense à Serge Nicaise, il me revient un des aspects sémantiques du mot commerce à savoir la relation avec autrui, et ce, au-delà de la vente d’une marchandise. La relation à l’autre, c’est ce qui le caractérisait le plus. Y compris parfois dans des bras de fer. Au-delà de son côté bonhomme, il montait franchement au créneau quand il le fallait. Je pense aussi à son implication à la Foire et à la défense du centre-ville. »

    Bruno Forget, commissaire général de la Foire. « C’est une personnalité de Châlons qui s’en va. Serge savait dire les choses. Avec lui, on a fait monter la Foire en puissance. Parce qu’il savait aussi faire confiance. C’est un homme qui s’est fait seul, solide. J’ai eu de la chance de l’avoir comme président. C’était un militant engagé, qui a été au service de sa ville pendant plus de soixante ans. Il était engagé auprès du commerce, celui du centre-ville, toujours au combat. De Serge, on retiendra son sourire gravé, ses coups de gueule justifiés, sa liberté de ton à l’égard de tous et notamment de tous ceux qui pensent avoir toujours raison, récipiendaires de la science infuse. C’est un chêne qui nous manquera, mais c’est dans sa sève, aujourd’hui, que nous puiserons l’énergie pour relever les défis qui nous attendent. »


    L’essentiel

     

    Serge Nicaise
    est né à Sermaize-les-Bains. Il est décédé ce dimanche à l’âge de 81 ans.

    Commerçant de renom place de la République
    , Serge Nicaise faisait partie d’une longue génération de photographes.

    Durant près de cinquante ans
    , il s’est impliqué tant au niveau de la vie locale qu’auprès des commerçants, du monde associatif ou encore en politique.

    Président de l’UCIA
    durant près de quinze ans, commissaire général de la Foire, il recrute Bruno Forget en 1992.

    Conseiller municipal
    sous l’ère Bruno Bourg-Broc, il se présente aux élections cantonales en mars 1994.

    En 2012,
    il est décoré de la Légion d’honneur.

    Anne-Sophie Coursier

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    « l’union » 210119a

    REIMS - L’ENTRETIEN : Margareth Henriquez, dite Maggie L’ambassadrice du champagne

     


    « Nous travaillons auprès des vignerons pour aider à la conversion du vignoble aux certifications environnementales. »

    La présidente de Krug s’est vu attribuer la légion d’honneur le 1 er janvier. Une distinction qui vient saluer l’implication de la Vénézuélienne pour la promotion de la culture française et du champagne.

    Vous faites parties des quatre personnalités étrangères résidant en France à être nommées à la légion d’honneur. Quelle a été votre réaction ?

    Pour tout vous dire, ma surprise a été totale. Lorsque mon mari est venu me féliciter, le 1 er janvier, je ne comprenais même pas de quoi il parlait. Il m’a montré le Journal officiel, dans lequel était parue ma nomination, et c’est là que j’ai pris la mesure de cette distinction. C’est un honneur, bien entendu, surtout pour moi qui suis née au Venezuela. J’ai été très émue.

    Après douze ans passés en Champagne, à la tête de la maison Krug, on peut dire que votre intégration est totale .

    Je me sens bien en Champagne. Il y a une diversité de produits et une volonté de transmettre qui est formidable. J’ai la chance de pouvoir voyager à travers le monde pour partager ce savoir-faire.
    Ayant rédigé une thèse sur les rapports entre le luxe et le vin, je me sens ici totalement à ma place. Le champagne continue de faire rêver et cette dimension de prestige contribue à faire avancer l’appellation. Selon moi, le luxe est la lumière qui permet d’éclairer la voie pour les autres et de repousser les limites.

    Vous êtes spécialisée dans le luxe mais également dans le mécénat. En quoi consiste votre implication ?

    Le Fonds K pour la musique a été constitué en 2019 avec la maison Krug, pour aider à la recherche musicale. Nous avons notamment travaillé sur les rapports qui existent entre l’ouïe et le goût. Nous avons mis en évidence qu’une musique, un son, peut influer sur la dégustation d’un champagne. Pour aller plus loin, je dirais qu’un vin possède une identité musicale propre. Nous avons réalisé une expérience qui consistait à isoler les sons émanant d’une cuvée, pour les retranscrire en véritable composition musicale.

    En parallèle de ces recherches, nous aidons à animer la scène locale, notamment dans le cadre des Flâneries musicales, à proposer des tremplins pour les talents de demain, à contribuer à l’accès à la musique en général…

    Pour une femme a l’habitude de voyager, comment avez-vous vécu le confinement ?

    Je me suis mis à la mode de la visioconférence et du drive, comme beaucoup. Mes interventions prévues à l’étranger ont été annulées. Nous avons dû nous adapter à la situation sanitaire, comme nous le faisons avec le réchauffement climatique. Ce n’est pas simple mais nous n’avons pas le choix.

    Vous parlez du réchauffement climatique. Justement, où en est la maison Krug dans sa transition environnementale ?

    Nous sommes passés depuis plusieurs années déjà en politique zéro herbicide.

    Nous travaillons auprès des vignerons pour aider à la conversion du vignoble aux certifications environnementales. Des investissements vont être réalisés par la maison cette année pour répondre aux exigences du label Haute valeur environnementale (HVE), mais nous en reparlerons plus tard. Des expériences en biodynamie, aussi, ont été menées sur le vignoble.

    Quelle philosophie le champagne Krug souhaite-t-il transmettre à travers ses vins ?

    Dans une appellation faite de vins d’assemblage, nous mettons au contraire l’accent sur des champagnes de terroir. Nous laissons la nature s’exprimer. Chaque vin correspond à un terroir spécifique, avec des vinifications parcellaires.

    Notre cuvée du clos d’Ambonnay, et celle du clos du Mesnil, en sont l’expression.

    Dans un milieu encore très masculin, est-ce que la place de la femme a évolué depuis votre arrivée en Champagne ?

    Je vois en effet de plus en plus de femmes qui s’impliquent dans la profession et qui occupent des postes décisionnaires. Certaines sont chefs de cave, d’autres responsables de vignoble… Ces femmes apportent une vision nouvelle, participent au dynamisme de la Champagne.

    Au sein du groupe LVMH, nous avons l’arrivée de Berta de Pablos-Barbier à la présidence des marques de Moët & Chandon, Mercier et Dom Pérignon. Pour Krug, Julie Cavil est devenue chef de caves de la maison en 2020. C’est un message positif. Il faut que cette ouverture se poursuive.

    Propos recueillis par Thomas Crouzet


    Bio express

     

    Margareth Henriquez
    est née en 1956 au Venezuela.

    Diplômé de Harvard
    , elle rédige sa thèse sur les rapports entre le luxe et le vin.

    Pendant 31 ans
    , elle dirige des entreprises multinationales et internationales au Venezuela, au Mexique et en Argentine, avant d’arriver en France.

    En 2009
    , elle devient présidente et directrice générale du champagne Krug.

    Le 1er janvier 2021,
    elle est faite chevalier de la légion d’honneur.


    Champagne KRUG

     

    Fondée en 1843
    , la maison Krug s’est transmise de génération en génération, aujourd’hui représentée par Olivier Krug, de la sixième génération.

    En 1999
    , le groupe LVMH fait l’acquisition de Krug pour un milliard de francs (152 millions d’euros).

    Aujourd’hui
    , la maison Krug exploite 21 hectares de vignes, répartis au sein de toute l’appellation.

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    « l’union » 210116a

    VILLERS-FRANQUEUX, BACCARAT : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 16 janvier 2021


    REIMS, NANÇAY, PARIS
     
    Madame Patrice PAYEN, son épouse ;
    Les docteurs Philippe et Martine PAYEN-BONNEAUX,
    Les docteurs Bruno et Sylvia PAYEN-AREND,
    Monsieur et Madame Benoît et Corinne PAYEN-DUPRAZ,
    ses enfants ;
    Vincent et Charlotte POUILLOT,
    Barthélémy et Elodie PAYEN,
    ses petits-enfants ;
    Arsène, Ernestine et Eugène, ses arrière-petits-enfants adorés,
    et toute sa famille, parents et amis,

    ont la tristesse de vous faire part du décès de

    René PAYEN

    Général de brigade aérienne (e.r)
    Officier de la Légion d’honneur
    Commandeur de l’Ordre national du Mérite

     
    survenu brutalement le mercredi 13 janvier 2021, dans sa 97ème année.

    La cérémonie religieuse sera célébrée le jeudi 21 janvier en l’église de Nançay (Cher).
    Il rejoint Micheline, sa première épouse et mère de ses enfants.


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    « l’union » 210112a

    REIMS : Maggie Henriquez faîte chevalier de la légion d’honneur

     

    Quel parcours pour Magareth Henriquez, dit « Maggie », présidente et directrice générale de la maison Krug. D’origine vénézuélienne, celle qui est arrivée en Champagne il y a seulement 14 ans vient d’obtenir la légion d’honneur, au grade de chevalier, par la promotion du 1 er janvier 2021.

    « Je suis fière de recevoir cette distinction. C’est avec admiration et passion que je suis ambassadrice des talents français, de sa culture et de ses terroirs. La confiance qui m’a été accordée, à travers les différents postes que j’ai occupés, m’honore depuis mon premier jour ici. C’est une responsabilité et une grande joie de recevoir cette attention si prestigieuse. » se réjouit Maggie Henriquez.

    La direction du groupe LVMH, dont fait partie la maison Krug depuis 1999, s’est également saisie de l’occasion pour féliciter Maggie Henriquez. « C’est avec fierté que j’adresse toutes mes félicitations à Maggie pour son talent, sa passion du terroir et son expertise unique, a indiqué Philippe Schaus, président-directeur-général de Moët Hennessy. Cette magnifique récompense est la reconnaissance de son engagement au service de l’excellence des Maisons dont elle a eu la charge, et plus particulièrement celle de la Maison Krug depuis maintenant plus d’une décennie. »

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    « l’Hebdo du Vendredi » » 210107b

    EPERNAY : Honorée pour son engagement pendant la crise

     


    Employée de Chantelle Lingerie, Delphine Chapelot a créé son association au moment du premier confinement. (© DR)

    La Sparnacienne Delphine Chapelot fait partie des 1 229 nouveaux décorés de la Légion d’honneur. Dès le mois de mars dernier, elle et son association s’étaient investies bénévolement dans la conception de surblouses pour les soignants.

    Voilà une bien belle manière de démarrer l’année. Lorsque son mari a épluché le Journal officiel de la République française du 1er janvier dernier, Delphine Chapelot a eu l’immense surprise d’apprendre qu’elle avait été nommée au grade de chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur. « Je suis restée un peu glacée, c’était un vrai moment de surprise ! », nous confie-t-elle avec enthousiasme.

    Responsable du bureau d’études de l’entreprise Chantelle Lingerie, qui possède un site à Épernay depuis 1962, Delphine ne s’attendait pas à recevoir cette plus haute distinction française. La préfecture de la Marne s’était bien renseignée à son sujet auprès de son époux, lieutenant-colonel du groupement des sapeurs-pompiers du Sud de la Marne, mais elle était loin d’en imaginer la raison. « J’avais déjà eu l’honneur d’être invitée par le président de la République lors des célébrations du 14 Juillet, sur recommandation du préfet de la Marne. C’était déjà une reconnaissance ultime pour moi, et surtout pour mon association, mais je ne m’attendais pas à ce que cela aboutisse à cette distinction. » Cette association, Delphine l’a créée au plus fort de la crise sanitaire et l’a nommée Les Blues du cœur.

    4 000 surblouses et 20 000 kits distribués

    Le 17 mars dernier, l’entreprise Chantelle d’Épernay, qui s’occupe de développer les nouveaux produits du groupe de lingerie, met sa centaine de salariés au chômage partiel. Quelques jours plus tard, le préfet de la Marne lance un appel à tous les couturiers et couturières du département, pour pallier le manque de blouses pour les soignants. Vient alors une idée à la Sparnacienne : confectionner des surblouses dans les locaux de sa société. « Je savais qu’en ouvrant les portes de notre entreprise, beaucoup de salariées, qui sont aussi des couturières, suivraient le mouvement. J’ai contacté notre direction pour permettre une réouverture aussi sécurisée que possible et j’ai proposé à toutes les salariées de venir coudre des blouses. Trente-cinq ont répondu favorablement. »

    Chaque jour pendant deux mois, ces travailleuses au chômage partiel se sont rendues bénévolement sur leur lieu de travail pour aider ces soignants parfois démunis dans leur combat contre le virus. Grâce à un partenariat tissé avec les Lions Club d’Épernay et de Châlons, les équipes des Blues du cœur ont pu récupérer du voile d’hivernage, habituellement utilisé pour protéger les végétaux, afin de fabriquer 4 000 surblouses et 20 000 kits prêts à être assemblés par les apprentis couturiers du département. L’organisation philanthropique a également assuré la logistique afin de distribuer ces équipements, principalement aux hôpitaux d’Épernay et de Châlons, mais aussi à Reims et Vitry-le-François. « On avait envie de se rendre utile, car on savait que les soignants éprouvaient de grosses difficultés, explique la Sparnacienne qui n’a eu aucune arrière-pensée lorsqu’elle s’est consacrée à cette noble tâche. La période était exceptionnelle et personne ne l’avait vue venir. On était payé par l’État à ce moment-là, puisqu’il prenait en charge notre chômage partiel. C’était un juste retour de l’ascenseur. » Si la Légion d’honneur illustre l’esprit civique français et le sens de l’intérêt commun mis au service de la nation, Delphine Chapelot n’a pas usurpé sa croix de chevalier.

    Simon Ksiazenicki

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    « l’union » 210107a

    CHALONS – HOMMAGE : l’engagement récompensé de six Châlonnais

     


    Éric Rochette officie depuis vingt-quatre ans à l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Il est même adjoint au directeur depuis dix ans. Archives

    Découvrez qui sont les Châlonnais des promotions de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite révélées dans le Journal officiel du 1 er janvier.

    Ils ont brillé par leur talent, leur altruisme ou leur opiniâtreté. Six personnalités qui vivent ou travaillent dans la ville préfecture et à proximité, font partie de la promotion de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite. Parmi les heureux lauréats figure Éric Rochette, nouveau chevalier de l’ordre national du Mérite, qui est adjoint au directeur de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (OnacVG) et qui réside à La Veuve. « C’est un honneur. je n’y croyais pas vraiment », précise le principal intéressé, par ailleurs correspondant pour le journal L’union. C’est son directeur, Antoine Carenjot, qui a proposé sa candidature. « C’est un agent plus qu’investi qui s’est aussi distingué comme époux et père de soignants », souligne-il. Éric Rochette s’est engagé il y a vingt-quatre ans au sein de l’OnacVG, « une administration d’État » pour laquelle il gère 1 000 dossiers marnais par an.

    Guy Carrieu, directeur général des services du Département et officier de la Légion d’honneur, est une autre petite main qui est mise sur le devant de la scène. L’homme, modeste, a préféré ne pas s’exprimer. C’est Jérôme Gorgeot, chef de cabinet du Département, qui prend la parole à sa place. « C’est quelqu’un de très discret. Il n’aime pas se mettre en avant. Il est au service des citoyens. » Il faisait partie de la cellule de crise pendant le premier confinement et n’a pas ménagé sa peine. « Il gère tous les agents du Département, soit 2 000 personnes. »

    Autre personnalité récompensée, Alexandre Schajer, promu au grade d’officier. « C’est un honneur de recevoir cette promotion de la République, surtout pour quelqu’un qui est le descendant d’immigrés arrivés de Pologne et de Russie », reconnaît celui qui est président du réseau national des Écoles de la 2 e chance. L’occasion est belle pour lui de rappeler que les contacts « de l’école avec le gouvernement » sont récompensés par cette nomination. « C’est un réseau national qui a son siège à Châlons. Dix permanents y travaillent, pourtant je suis mieux connu en Île-de-France ou en Provence-Alpes-Côte d‘Azur, alors qu’il y a dix sites en Champagne-Ardenne. Cela devrait être un honneur pour Châlons. »

    Le lieutenant-colonel Rémy Vexlard, pharmacien en chef au Service départemental d’incendie et de secours de la Marne, chevalier de l’ordre national du Mérite, a reçu de nombreuses félicitations le 1 er janvier. « Je ne m’y attendais pas, même si je savais que c’était dans les tuyaux, reconnaît-il. C’est une fierté et une reconnaissance de notre métier de pharmacien. » Sa mission : faire en sorte « que les sapeurs-pompiers aient tout ce qu’il faut en quantité, qualité et dans les temps » pour leur intervention. Ce qui n’a pas forcément été facile avec la crise sanitaire. « On ne savait pas s’il fallait trois jours, trois semaines ou trois mois pour recevoir nos commandes. Il a fallu cherche r, sonder et s’entraider avec nos autres collègues pharmaciens. »

    Laurence Bouillon, infirmière scolaire à Châlons-en-Champagne et conseillère du directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen), ainsi que Philippe Vanthournout, ancien directeur départemental d’un centre de formation d’apprentis, ont également été élevés au grade de chevalier de l’ordre national du Mérite.


    L’essentiel

     

    Le décret du 31 décembre 2020
    a acté les promotions de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite. Il a été publié le 1 er janvier dans le Journal officiel.

    La promotion
    est exceptionnelle. Elle met en avant de nombreux acteurs qui ont œuvré pendant la crise sanitaire, mais pas seulement.

    Six Châlonnais
    font partie de la liste dévoilée.


    L’ancien chef des urgences distingué

     

    Il n’est plus Châlonnais mais son passage mérite à lui seul qu’il soit mentionné. Le Dr Marc Noizet, ancien chef des urgences de l’hôpital de Châlons, officie désormais du côté des urgences de Mulhouse. Nommé chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur, il est resté en bons termes avec le centre hospitalier châlonnais. Des échanges avec Mulhouse, épicentre du Covid-19, ont eu lieu tout au long de la crise. « J’ai passé sept ans à Châlons et j’ai gardé un lien privilégié. Nous avons eu beaucoup d’échanges avec le chef du service des urgences actuel comme le directeur avec lesquels j’ai pu faire un véritable retour d’expérience. Pour qu’ils puissent comprendre ce qu’il était important de mettre en place. Il y a eu beaucoup de mails et de SMS pour pouvoir mettre en place des choses à Châlons même si les établissements sont différents. Mais qu’importe, il y avait des leçons à tirer. J’ai dit qu’il ne fallait pas sous-estimer l’épidémie », déclarait-il dans nos colonnes au printemps 2020.

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    « l’union » 210106a

    VITRY-LE-FRANÇOIS : Honneur et mérite pour les soignants

     

    Le Groupement hospitalier de territoire Coeur Grand Est a vu plusieurs de ses cadres retenus dans les dernières promotions des deux ordres nationaux les plus prestigieux.

    Le docteur Bruno Frémont a, été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur.

    Jérôme Goeminne, directeur général, et Alexia Rusak, cadre de santé, sont faits chevaliers de l’ordre national du Mérite.

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    « l’union » 210103c

    MARNE – HOMMAGE : Leur bravoure récompensée

     


    Une infirmière et l’adjoint au directeur de l’hôpital ont été récompensés.

    Une promotion exceptionnelle de la Légion d’honneur et de l’ordre national du mérite a récompensé vendredi, des centaines de personnes engagées contre le Covid-19 (mais pas seulement). Dans la Marne de nombreuses personnalités, médecins et professeurs ont été nommés cette année, dont des Châlonnais.

    À savoir Laurence Bouillon, infirmière scolaire à Châlons-en-Champagne et conseillère du Dasen, faite chevalier de l’ordre national du mérite. On retrouve également parmi les heureux élus, Le D r Marc Nozet, ancien chef des urgences de l’hôpital de Châlons, actuel chef des urgences de Mulhouse, nommé chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur. Figurent aussi Eric Rochette, adjoint au directeur de l’hôpital de Châlons, comme chevalier de l’ordre national du mérite, ainsi que Guy Carrieu, directeur général des services du Département, à Châlons, comme officier de la Légion d’honneur. Notons enfin que le Châlonnais Alexandre Schajer a été promu au grade d’officier. Il est président du réseau national des Écoles de la 2 e chance et de l’École de la 2 e Chance de Champagne-Ardenne.

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    « l’union » 210103b

    EPERNAY – HOMMAGE : La Légion d’honneur pour Franck Leroy

     


    À travers sa Légion d’honneur, Franck Leroy se sent « honoré par la République ». Stéphanie Jayet

    Le maire a été fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur, ce vendredi 1 er janvier.

    C’est par des SMS de félicitations que le maire d’Épernay Franck Leroy, a appris en ce premier jour de l’année 2021, qu’il était fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur.

    « Une surprise totale » , dit-il avouant avoir vérifié que son nom figurait bien sur le journal officiel. « C’est une belle surprise dont je suis très fier » , car « la notion de mérite est sous-jacente à cette distinction » .

    Cette Légion d’honneur, je la dois à des centaines de gens auxquels je veux rendre hommage
    Franck Leroy

    La Légion d’honneur a été attribuée sur proposition du ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales à « Franck Leroy, vice-président du conseil régional du Grand Est, président départemental de la Marne de l’association des maires, maire d’Épernay, pour 33 ans de service » , selon l’intitulé du décret du 31 décembre portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur, paru au journal officiel ce 1 er janvier. Vingt années d’activité étant indispensables pour être distingué et arborer le ruban rouge à la boutonnière, Franck Leroy emplissait amplement les conditions.

    « La Légion d’honneur récompense l’ensemble de mon parcours, d’abord à Épernay, à Troyes, puis de nouveau à Épernay. Mon engagement dans l’association des maires de France, à la Région », estime-t-il.

    Franck Leroy concède que « c’est beaucoup de travail, d’investissement personnel, mais c’est avant tout une passion, car j’aime mon territoire ».

    « Honoré par la République », Franck Leroy estime qu’il doit cette distinction « à des centaines de gens sans lesquels le travail n’aurait pas pu être fait ». Aussi le nouveau chevalier compte-t-il « leur rendre hommage » à son tour en les conviant à la cérémonie de remise officielle de son insigne. Même si pour cela, il lui faut attendre la fin de la crise sanitaire.


    Deux autres sparnaciennes

     

    Parmi les promus à la Légion d’honneur ce 1 er janvier, figurent en plus de Franck Leroy, deux autres Sparnaciennes. Il s’agit d’une part de Delphine Chapelot, responsable du bureau d’études industrielles chez Chantelle, présidente-fondatrice d’une association de lutte contre le cancer. Au début de la crise sanitaire et pour lutter contre la pénurie en équipement de protection dont souffrait le personnel médical, elle avait créé l’association « Blues du cœur » afin de confectionner des surblouses, avec 35 de ses collègues. Le grade de chevalier de la Légion d’honneur lui est décerné à titre exceptionnel par le Premier ministre pour 19 ans de services.

    D’autre part, le ministère de l’Intérieur octroie le grade de chevalier de la Légion d’honneur à Delphine Horvilleur, première femme à être devenue rabbin en France, pour 20 ans de services. Née à Nancy, Delphine Horvilleur a grandi à Épernay, où elle conserve des attaches familiales.


    Promotion exceptionnelle

     

    La promotion de la Légion d’honneur et de l’ordre national du mérite du 1 er janvier a récompensé des centaines de personnes engagées depuis des mois contre le Covid-19 (mais pas seulement). Dans la Marne, (voir détail sur notre site) figurent notamment : Dominique De Wilde, directrice générale du CHU de Reims dont dépend l’hôpital d’Épernay.


    Hélène Nouaille

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    « l’union » 210103a

    MARNE – RECOMPENSES : Légion d’honneur, des Rémois nommés

     


    Dominique De Wilde, directrice générale du CHU, est nommée chevalier de la Légion d’honneur. Remi Wafflart

    Zoom sur une promotion exceptionnelle de la Légion d’honneur et de l’ordre national du mérite.

    Une promotion exceptionnelle de la Légion d’honneur et de l’ordre national du mérite a récompensé vendredi 1 er janvier des centaines de personnes engagées depuis des mois contre le Covid-19 (mais pas seulement). Dans la Marne et plus particulièrement à Reims, de nombreuses personnalités, médecins et professeurs ont été nommés cette année.

    Le CHU bien représenté

    Le professeur Vincent Vuiblet du CHU de Reims, chevalier de l’ordre national du mérite ; Dominique De Wilde, directrice générale du CHU de Reims, nommée chevalier de la légion d’honneur ; Thierry Brugeat, directeur des soins au CHU de Reims, chevalier de l’ordre national du mérite ; Dr Bénédicte Decoudier, du CHU de Reims, chevalier de l’ordre national du mérite ; Dr Maxime Hentzien, du CHU de Reims, chevalier de l’ordre national du mérite ; Dr Laurent Leflon, du CHU de Reims, chevalier de l’ordre national du mérite ; Dr Frédéric Fischbach, du CHU de Reims, chevalier de l’ordre national du mérite ; le professeur Stéphane Gennai, du CHU de Reims, chevalier de l’ordre national du mérite ; le professeur Firouze Bani Sadr, du CHU de Reims, chevalier de l’ordre national du mérite ; le médecin colonel Michel Weber, de Reims, chevalier de la légion d’honneur ; Audrey Mathon Debetencourt, directrice de la CAF de la Marne, chevalier de la légion d’honneur ; Alexandre Schajer, président du réseau national des écoles de la 2 e Chance (E2C) et de Champagne-Ardenne, officier de la légion d’honneur ; Katia Beaujard, maire d’Hermonville, chevalier de la Légion d’honneur ; Odile Madrolle, présidente de la chambre à la cour d’appel de Reims, chevalier de l’ordre national du mérite ; Jean-Baptiste Parlos, Premier président de la cour d’appel de Reims, chevalier de la Légion d’honneur.


    Les autres nommés dans la Marne, l’Aisne et les Ardennes

     

    Originaire de Soissons, le Dr Jean-Jacques Razafindranazy, mort en service du Covid-19, a été nommé chevalier de la légion d’honneur à titre posthume. Laurence Bouillon, infirmière scolaire à Châlons-en-Champagne et conseillère du Dasen, chevalier de l’ordre national du mérite. Le Dr Marc Nozet, ancien chef des urgences de l’hôpital de Châlons-en-Champagne, chef des urgences de Mulhouse, nommé chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur. Michel Fiani, chef du service anesthésie-réanimation et chef du pôle anesthésie du centre hospitalier Jeanne-de-Navarre à Château-Thierry, chevalier de la légion d’honneur. Le Dr André Guy Combrenont à Saint-Quentin, chevalier de l’ordre national du mérite. Jean Koscielniak, à Laon, officier de l’ordre national du mérite. Éric Rochette, adjoint au directeur à Châlons-en-Champagne, chevalier de l’ordre national du mérite. Raymonde Mahut, maire de Givonne (Ardennes), chevalier de la légion d’honneur. La préfète Josiane Chevalier, ancienne sous-préfète de Vitry-le-François, commandeur de l’ordre national du mérite. La rabbin Delphine Horvilleur, originaire d’Épernay, chevalier de la légion d’honneur. Le maire d’Épernay, Franck Leroy, chevalier de la Légion d’honneur. Guy Carrieu, directeur général des services du département, à Châlons-en-Champagne, officier de la Légion d’honneur.

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    « l’union » 201224a

    REIMS - STRASBOURG : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 24 décembre 2020


    STRASBOURG
     
    Son épouse Huguette GIJBELS, ses enfants, petits-enfants et arrière-petite-fille,

    vous font part du décès de

    Monsieur Pierre GIJBELS

    Ancien PDG de la Pum de Reims,
    Officier de la Couronne,
    Chevalier de la Légion d’honneur.


     
    survenu le 13/12/20 à 95 ans,
    et inhumé, selon ses dernières volontés, dans la plus stricte intimité.



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    « l’union » 201216a

    VITRY-LE-FRANCOIS – HOMMAGE : Gisèle Probst dans toutes les mémoires

     


    La résistante était venue de nombreuses fois échanger avec les élèves de 3e du collège qui portera bientôt son nom. Sa dernière visite remontait à l’année 2010 (voir photos en médaillon).

    Le collège du Vieux-Port sera officiellement rebaptisé Gisèle-Probst au 1 er janvier. Un juste retour des choses pour la résistante décédée en avril qui a tant marqué l’établissement.

    Elle a marqué des générations de jeunes Vitryats avec ses récits tantôt poignants, témoins de la lourde expérience de la déportation, tantôt teintés de son humour caractéristique. Un an et demi après son décès, la résistante Gisèle Probst se rappelle plus que jamais aux bons souvenirs du collège du Vieux-Port auquel elle donnera son nom dès le premier janvier prochain.

    Un hommage à l’initiative du comité de la Légion d’honneur de Vitry-le-François, soutenu par la Ville et le Département et cher aux chefs d’établissements, Charles Stoflique, principal, et Milena Lepecq-Marc, principale adjointe. « La Seconde Guerre mondiale semble loin pour les élèves , explique cette dernière. Avant, il y avait toujours une personne dans la famille qui pouvait raconter, maintenant ils ne baignent plus dans ces récits. À nous d’ancrer les élèves dans l’histoire locale de la Marne. » Et quoi de mieux pour les jeunes générations que de pouvoir assimiler ce pan de l’histoire contemporaine à une figure de la résistance locale, porte d’entrée vers de sombres chapitres. « Je parle toujours de Gisèle Probst à mes classes de 3 e lorsque nous abordons 39-45 » , indique Marc Bruder, professeur d’histoire-géographie, très investi dans cette transmission de témoignages, au même titre que sa collègue Mylène Huillet.

    Le début de l’histoire entre l’établissement scolaire du quartier du Vieux-Port et la résistante marnaise remonte aux années 1990, lorsqu’une enseignante de l’époque la contacte et l’invite à venir échanger avec quelques classes. Des moments que Marc Bruder, alors en début de carrière, n’a pas oublié et précieusement conservé dans un coin de sa mémoire : « Il y avait une réelle complicité qui s’installait avec les jeunes. Elle les comprenait très bien, les prenait à témoin et leur racontait des anecdotes. Ils ressortaient toujours de ces moments avec beaucoup d’émotions. » Le factuel devenait alors concret et rempli d’humanité. La confiance s’installait et les échanges n’en étaient que plus forts. Si chaque année, elle revenait avec ses diaporamas sous le bras et sa tenue de déportée (qu’elle installait à côté d’elle, au moment de prendre place face aux collégiens), Gisèle Probst s’évertuait à avoir toujours dans son baluchon de nouvelles petites histoires à transmettre, comme ce saucisson savamment planqué à Ravensbrück et devant permettre de fêter les 20 ans d’une autre détenue ou ses ruses pour falsifier la fabrication d’obus lorsqu’elle travaillait en usine. Le tout avec un humour inoubliable. Ses amis du comité vitryat de la Légion d’honneur, Françoise Arvois et le général Jean-Marie Lemoine, sourient à sa simple évocation. « Nous avions beaucoup d’atomes crochus , témoigne ce dernier qui l’a décoré de la cravate de commandeur de la Légion d’honneur il y a 17 ans. Je me souviens de son caractère bien trempé et de tous les moments où elle nous racontait son histoire de résistante à Clermont-Ferrand. »

    « Jusqu’à la fin de sa vie, elle était égale à elle-même. Elle avait toujours quelque chose pour nous raccrocher à la vie , confie, émue, Françoise Arvois. Je serai heureuse de voir son nom inscrit quand je passerai devant le collège. »

    Un changement de nom légitime et lourd de sens, « qui permet de perpétuer le devoir de mémoire » , glisse Charles Stoflique, le principal. Et une manière de remercier cette grande dame de la Résistance pour ce qu’elle a apporté à des générations de Vitryats.


    L’ESSENTIEL

     

    Figure de la Résistance,
    Gisèle Probst est arrivée à l’âge de 3 ans à Vitry-le-François.

    En 1942
    , avec son époux Jean Probst, elle entre dans le réseau Mithridate comme agent de renseignements et de liaison.

    Arrêtée le 17 octobre 1942
    , suite à une dénonciation, elle est déportée en 1944 au camp de Ravensbrück. Elle y restera jusqu’au 21 avril 1945, lorsque les chars soviétiques libèrent le camp.

    Titulaire
    de la Croix de Guerre et médaillée de la Résistance, elle reçoit la Légion d’honneur puis la cravate de commandeur en 2003.

    Gisèle Probst décède
    le 25 avril 2019 à l’âge de 96 ans.


    Une cérémonie et un nouveau logo pour le printemps

     

    La date est tout sauf le fruit du hasard. Le 21 avril 2021, soit 76 ans jour pour jour après la libération du camp de Ravensbrück et de Gisèle Prost, le collège devrait être rebaptisé symboliquement de son nom lors d’une cérémonie officielle. À cette occasion seront dévoilés les nouveaux panneaux et visuels de l’établissement scolaire. Impossible toutefois d’en savoir plus quant aux modalités de l’événement. « La date et la forme que cela pourra prendre doivent encore être validées par le département [propriétaire de l’établissement, ndlr] » , indique le principal Charles Stoflique. D’ici là, les 438 élèves de l’établissement ont une mission d’importance à remplir. « Ils ont chacun travaillé sur le nouveau logo durant le cours d’arts plastiques de leur professeur, Clémence Héliot. Ils voteront d’ici peu afin de choisir le futur logo du collège Gisèle-Probst. Ça leur permet de s’approprier ce changement et cette histoire. »

    La nouvelle appellation étant administrativement effective dès le 1 er janvier, dans les bureaux du collège du Vieux-Port, chacun se prépare au changement de dénomination. « Je suis en train d’enregistrer les dernières factures avec l’entête du Vieux-Port , s’amuse Mickaël Marin, adjoint gestionnaire dont le patronyme allait à merveille au Vieux-Port. Ce n’est pas courant un changement de nom, ça revête un côté historique. »

    MARIE CHARRIER

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    « l’union » 201209a

    VITRY-LE-FRANCOIS : Le collège du Vieux-Port rebaptisé

     

     

    Les élèves rentrés en septembre dernier au collège du Vieux-Port intégreront en janvier prochain le collège Gisèle-Probst, du nom de la résistante vitryate décédée le jeudi 25 avril, à l’âge de 96 ans.

    L’établissement scolaire sera rebaptisé officiellement dès le 1 er janvier 2021 à l’issue du processus de nouvelle dénomination lancé à l’initiative du comité de la Légion d’Honneur de Vitry-le-François avec le soutien de la Ville, et conclu avec l’accord du Département, propriétaire du collège.

     

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    « l’union » 201126a

    NECROLOGIE : Mort de l’avocate pénaliste Jocelyne Beyer-Buchwalteri

     


    Me Beyer-Buchawlter fut notamment la première femme à diriger l’ordre des avocats de Reims

    L’avocate Jocelyne Beyer-Buchwalter est décédée à l’âge de 71 ans dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris, hier, par sa famille. Lorraine d’origine, elle avait commencé sa carrière d’avocate en 1974, devenant à l’échelle locale la première femme à investir le champ du pénal, jusqu’alors accaparé par ses confrères masculins. Passionnée par les enjeux liés à ces dossiers criminels qui l’amenèrent à plaider des centaines de fois devant les cours d’assises, elle intervenait aussi dans le droit de la famille, où se règlent divorces, pensions alimentaires et adoption.

    En 2000, elle devient la première femme bâtonnier de l’ordre des avocats de Reims avant, cinq ans plus tard, d’être décorée de la Légion d’honneur. En 2007, elle rejoint le cabinet ACG en tant qu’associée. « Pour être un bon avocat, je pense qu’il faut déjà savoir écouter, déclarait-elle de sa voix douce en 2016 . La deuxième force, c’est l’intuition et la psychologie. La troisième, bien sûr, c’est la pugnacité car sans cela il n’y a pas de résultat. »

    La mort de Jocelyne Beyer-Buchwalter, dont l’intransigeance et la qualité de verbe en avaient fait une figure marquante des palais de justice, a bouleversé avocats et magistrats qui l’ont connue. À partir de vendredi, ceux qui souhaitent lui rendre hommage peuvent se rendre à la maison funéraire (7, rue Roger Aubry), où un livre d’or sera mis à disposition. Une cérémonie aura lieu mercredi dans la plus stricte intimité et le respect des conditions sanitaires.

    Mathieu Livoreil

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    « l’union » 201125a

    VILLERS-FRANQUEUX, BACCARAT : Avis de décès

    Avis de décès paru dans le journal L’union du 25 novembre 2020


    VILLERS-FRANQUEUX, BACCARAT
     
    Madame Thérèse LOTZER, son épouse ;
    Jean-Marc et Christine,
    Patricia et Ghislain, ses enfants ;
    Amélie et Théa, ses petites-filles adorées,
    ainsi que toute la famille

    ont la douleur de vous faire part du décès de

    Monsieur Gérard LOTZER

    Chevalier de la Légion d’Honneur
    Chevalier de l’ordre national du Mérite
    Directeur industriel de V.M.0
    Directeur industriel de la Manufacture de Baccarat

     
    survenu le lundi 23 novembre 2020 à l’âge de 72 ans.

    La cérémonie religieuse sera célébrée le vendredi 27 novem¬bre 2020 à 14 h 30, en l’église de Villers-Franqueux dans le respect des règles sanitaires en vigueur, suivie de l’inhuma¬tion au cimetière dudit lieu.

    Fleurs naturelles uniquement.

    Monsieur Gérard LOTZER repose au Funérarium de Cormicy.

    Cet avis tient lieu de faire-part.



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